Des performances impressionnantes au Village québécois d’antan

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Par Marilyne Demers
Des performances impressionnantes au Village québécois d’antan
Les athlètes ont pris part à quatre épreuves de force lors de la compétition régionale dimanche. (Photo : Marilyne Demers)

SPORT DE FORCE. Il ne fait pas de doute que la commère du Village québécois d’antan avait passé le mot. Les visiteurs sont venus jeter un regard curieux et fasciné sur les performances des femmes fortes et des hommes forts ce week-end.  

Le Village québécois d’antan, qui a officiellement débuté sa saison estivale, était l’hôte dimanche d’une compétition régionale de l’Alliance canadienne des athlètes de force amateurs (ACAFA). Une trentaine d’athlètes de partout à travers la province ont pris part à quatre épreuves.

Pour mesurer leur force, les participants ont notamment utilisé des haltères, des pierres d’Atlas et des pneus. Le soleil bien présent a aussi fait suer les participants lors de cette compétition de quatre heures.

«C’est long une compétition, donc il faut gérer notre énergie tout au long de la journée», a commenté Claudia Cartier, l’athlète drummondvilloise à l’origine de l’événement, visiblement satisfaite du déroulement de la journée.

Lors du passage de L’Express, les athlètes devaient soulever d’une main, un haltère dont le poids variait de 60 à 160 livres selon la catégorie. Ils devaient le tenir du bout de leur bras, au-dessus de leur tête, le plus de répétitions possible pendant 60 secondes.

«Pour faire ce sport, ça prend du cœur. Beaucoup de cœur, de la résilience et de la persévérance», indique celle qui participe depuis quelques années à des compétitions de femmes fortes au sein de l’ACAFA.

Question de faire connaître davantage le sport de force, les moins expérimentés pouvaient s’inscrire dans la catégorie novice. La veille, une démonstration d’épreuves de force avec des athlètes professionnels tels que David Nollet, Tim Côté, Antoine Picard-Marchand et Émilie Morin a eu lieu. Les personnes intéressées ont pu se prêter au jeu.

«La force, on image tous qu’on doit être gros et fort, qu’on doit ressembler à Hugo Girard ou Jean-François Caron, mais non. C’est ça qui est l’fun, on permet ça à tout le monde», indique Claudia Cartier.

Au terme de la compétition de dimanche, les femmes et les hommes ont cumulé des points en vue du championnat provincial qui se tiendra à Waterloo en septembre.

Histoire

Le Village québécois d’antan était l’endroit tout désigné pour recevoir un premier week-end de force à Drummondville.

«L’histoire du Québec a été sculptée beaucoup par la force. Louis Cyr, on ne peut pas passer à côté. C’est exactement dans les mêmes années du Village qu’il a vécu. Au Québec, on a de très bons représentants de force», soutient Claudia Cartier.

Si les athlètes étaient au rendez-vous pour cette première édition, les spectateurs de tous âges l’étaient aussi. La femme forte de Drummondville aimerait renouveler l’expérience au Village québécois d’antan dès l’an prochain.

 

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