Un pas de plus pour la sclérose en plaques

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Par Marilyne Demers
Un pas de plus pour la sclérose en plaques
Une centaine de personnes ont marché dans les rues de Drummondville à l’occasion de la Marche de l’espoir. (Photo : Marilyne Demers)

SOCIÉTÉ. La recherche sur la sclérose en plaques (SP) se poursuit. À leur façon, les participants à la Marche de l’espoir permettent de faire avancer la science et d’améliorer la vie des personnes touchées par cette maladie.

Dimanche matin, ils étaient une centaine de marcheurs réunis au Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste, situé sur la 18e Avenue. Ensemble, et grâce à de généreux donateurs, ils ont amassé environ 16 000$. D’ici la fin du mois juin, ils espèrent avoir recueilli 22 000$.

Les fonds serviront à poursuivre la recherche afin de trouver un remède pour contrer cette maladie auto-immune qui s’attaque au système nerveux central. La SP peut affecter le degré d’énergie, le sommeil et l’ensemble de la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes.

Une partie des sous servira à mettre en place des services aux membres. «L’objectif est de leur offrir des activités, comme du yoga ou des cafés-rencontres, pour qu’ils sortent de l’isolement. Ils peuvent parler de leur expérience pour se rendre compte que d’autres personnes vivent avec la sclérose en plaques», indique Marie-Josée Boucher, la directrice régionale de la Société canadienne de la sclérose en plaques.

La section Centre-du-Québec de l’organisme compte plus de 300 membres.

Plus forte que la maladie
Martine Boudrias a 44 ans et mord dans la vie. À la regarder, personne ne peut deviner qu’elle vit avec la sclérose en plaques depuis maintenant 12 ans. «Je n’en parlais jamais avant. J’ai accepté de le faire pour conscientiser les gens. La sclérose en plaques, ça ne se voit pas toujours. Ce n’est pas tout le monde qui est en chaise roulante. Chacun vit avec de façon différente», soutient-elle.

Martine Boudrias et son conjoint Jarode Bondu

La SP peut frapper à n’importe quel moment. Martine Boudrias l’a appris à l’âge de 32 ans. Pour passer à travers cette épreuve, elle peut compter sur le précieux soutien de son conjoint Jarode Bondu, avec qui elle partage sa vie depuis bientôt 28 ans. «Il est toujours à mes côtés. C’est grâce à lui que je suis toujours plus forte», témoigne-t-elle, émue.

Depuis qu’elle a reçu le diagnostic, l’éducatrice à la petite enfance au CPE Plumeau Soleil et spécialiste de contenu au Cégep de Drummondville continue de foncer dans la vie. «C’est un combat de tous les jours. Je veux montrer que je suis plus forte que la maladie. Malgré les embûches, il faut toujours rester positif», indique-t-elle.

Dégageant une contagieuse joie de vivre et une attitude positive, Martine Boudrias était toute désignée pour être l’ambassadrice de la Marche de l’espoir 2019. «Je veux que les personnes qui reçoivent le diagnostic de sclérose en plaques sachent que la vie continue après», conclut la pétillante maman de deux enfants.

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