La petite école Vision voit grand

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Par Ghyslain Bergeron
La petite école Vision voit grand
La petite école Vision commence à manque d’espace malgré des infrastructures de qualité. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. La popularité de La petite école Vision, une garderie privée non subventionnée trilingue de Drummondville, est si grande que la propriétaire, Julie Martin, envisage de déménager afin de pouvoir accueillir plus d’enfants en 2020.

C’est le printemps et les inscriptions pour la rentrée de septembre 2019 sont déjà complètes depuis le mois de novembre dernier. Malgré une utilisation optimale des locaux et des espaces de jeux, la garderie commence à manquer de place. Le moment est bien choisi pour bouger, car, selon les statistiques qui recensent les besoins dans la région, un déficit faible des places en garderie est observé.

«C’est l’occasion de prendre de l’expansion. Nous sommes à faire des études de marché et de faisabilité et, sans crier victoire, ça augure bien. Depuis Once upon a Time (premier nom de l’école qui a vu le jour à la suite de la fermeture de la prématernelle Horizon qui se trouvait au Collège Saint-Bernard), la clientèle ne cesse d’augmenter. En 2011, nous avions 26 enfants et là, nous en sommes à 48 par jour. Nous visons d’offrir nos services à plus de familles, mais c’est un comité consultatif qui prendra la décision finale», a affirmé Julie Martin, directrice et propriétaire.

Miss Butterfly et Julie Martin, propriétaire, travaillent toujours en équipe.

Même si les chances sont bonnes, il reste beaucoup de chemin à parcourir avec de donner les premiers coups de marteau. «Il y a plusieurs étapes à franchir et différents aspects à considérer tel le projet de la maternelle à 4 ans. Mon équipe de sept éducatrices et moi avons à cœur le projet éducatif que nous proposons aux enfants où l’immersion en anglais et le volet psychomoteur sont prédominants. On va y mettre toute notre passion afin de trouver la meilleure solution. Déjà, j’ai approché quelques propriétaires pour dénicher un éventuel local», a expliqué la femme de 40 ans et mère de trois enfants.

Le réseau des écoles Vision, au cours des années, a su développer un projet unique d’écoles privées et de petites écoles où l’apprentissage des langues est l’enjeu majeur, et ce, un peu partout à travers le Québec et même à l’étranger.

Julie Martin.

«Nous faisons partie d’un grand réseau de 16 milieux préscolaires et 10 écoles primaires. Au départ, ici à Drummondville, c’est grâce à l’initiative de Stéphanie Blais et Caroline Melançon que le projet a vu le jour et, à l’été 2016, j’en suis devenue la propriétaire. Au fil des ans, j’ai pu constater toute l’évolution qu’a pris le réseau qui offre même son programme préscolaire au Maroc et en Ukraine. Ce n’est pas rien», a lancé Mme Martin qui, sans avoir prévu devenir propriétaire, caressait le rêve de l’être.

L’investissement nécessaire, pour le moment, ne peut être divulgué en raison de l’étape préliminaire du projet.

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