«J’ai été séduit par la riche histoire de l’Académie de ballet de Drummondville» – William Tessier-Legault

«J’ai été séduit par la riche histoire de l’Académie de ballet de Drummondville» – William Tessier-Legault
Le danseur de ballet professionnel William Tessier-Legault se joindra à l’Académie de ballet de Drummondville comme professeur de danse. (Photo : Gracieuseté)

BALLET. L’Académie de ballet de Drummondville accueillera un danseur de ballet de renom. William Tessier-Legault enseignera le ballet classique et la danse contemporaine dès juin.

«Depuis quelques années, nous étions à la recherche d’un professionnel de haut calibre pour élever la qualité et les techniques de nos danseurs à un niveau supérieur. La venue de William Tessier-Legault arrive à point», se réjouit la directrice de l’Académie de ballet de Drummondville Christiane Proulx.

Le diplômé de l’École nationale de ballet du Canada à Toronto s’est illustré en Europe. Il a notamment dansé en Allemagne pour le Semperoper ballet de Dresde. Malheureusement, une blessure a freiné son ascension il y a deux ans.

Après avoir enseigné son séminaire de ballet dans plusieurs écoles de danse au Québec depuis son retour, le jeune danseur de niveau international a choisi Drummondville. «J’ai été séduit par la riche histoire de l’Académie de ballet de Drummondville, l’une des premières écoles de danse fondée au Québec», souligne William Tessier-Legault.

«Je souhaitais me rapprocher de la Montérégie et du Centre-du-Québec. La qualité de la direction de l’Académie et des rapports humains ont été un véritable déclic pour moi. Dès les premiers instants, nous avons réalisé que nous partagions les mêmes valeurs et la même vision de la danse », ajoute celui qui enseignera aux petits et aux adolescents.

Le danseur offrira d’ailleurs gratuitement des cours de danse aux garçons de 9 ans à 14 ans. D’une durée de six semaines, ces formations se tiendront à la Maison des Arts de Drummondville dès le 3 juin.

«Depuis un moment, nous cherchions à initier les jeunes garçons au ballet. On ne se le cachera pas, les parents inscrivent instinctivement leur fille à un cours de danse, mais pas leur garçon. La venue de William permet de concrétiser notre rêve d’ouvrir cet art à tous», indique Mme Proulx.

L’Académie de ballet de Drummondville, qui a vu le jour en 1946, forme plus de 200 danseurs de niveau récréatif et compétitif chaque année.

(MD)

 

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