COURSE À PIED. Même si elle vient de souffler sa 65e bougie, France Parent ne compte pas ralentir la cadence. Le 16 mai prochain, elle participera à l’épreuve du 10 kilomètres de la course des Chênes-toi, à son rythme, le sourire aux lèvres.
À voir cette Drummondvilloise droite comme un chêne et le regard pétillant devant soi, on ne pourrait pas se douter qu’elle a déjà connu des problèmes de santé.
«Ma mère est décédée d’un cancer du sein à l’âge de 48 ans. Et j’ai eu un diagnostic de cancer du sein à 48 ans… disons que c’est spécial. Il a fallu que je mette toutes mes activités sur pause durant un an. C’est après tout ça que je me suis dit que je devais en faire plus pour ma santé», raconte-t-elle.
Elle s’est donc abonnée au Gymnase Drummond où elle s’entraîne quatre fois par semaine depuis 16 ans déjà.
«Je fais du cross-training, parfois du spinning, et avant les cours, je fais du tapis roulant, à raison de trois kilomètres environ. Depuis que le beau temps est revenu, j’ai recommencé à courir dehors. Je n’aimais pas vraiment ça quand il faisait froid», exprime Mme Parent.
En plus de ces heures qu’elle passe en salle d’entraînement chaque semaine, elle marche plusieurs kilomètres par jour avec son chien, fait du vélo – chaque année, elle participe au Tour de l’île de Montréal – et compte bien, dès l’hiver prochain, réapprendre à faire du ski alpin.
«J’ai une vie très active. Je trouve que le sport remplit bien mes journées. Mais je ne me mets pas de pression, surtout pour la course. Je fais ça pour être bien, pour être en forme, pour la santé et pour vivre longtemps auprès de mes trois petits-enfants que j’adore. La course pour moi est un divertissement. Oui je vais voir les résultats après la course, mais si je la réussis avec un dix minutes de plus, ça ne me dérange pas. Courir, c’est mon petit bonheur.»
France Parent a participé à la course des Chênes-toi une première fois en 2013. Elle garde d’ailleurs précieusement toutes les médailles reçues depuis cette année-là.
«C’est la seule course à laquelle je m’inscris chaque année et chaque fois, je suis très fébrile à l’approche de l’événement. Et quand je la termine, je pleure, car mon mari est là, au fil d’arrivée», laisse-t-elle tomber, émue.
Cette fois-ci, la sexagénaire parcourra chacun des kilomètres avec une amie, Lucie Bélanger. «Ça fait tellement longtemps qu’on voulait la faire ensemble, mais ça n’adonnait pas. J’ai vraiment hâte.»
Le dimanche 19 mai prochain, des milliers de coureurs affronteront les différents parcours proposés lors de la course Des Chênes-toi. On dit souvent que chaque coureur a son histoire… sa raison de courir. Le journalexpress.ca vous présente quelques parcours des plus inspirants.
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