Saint-Nicéphore : cinq nouvelles rues feront référence à l’histoire

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Par Jean-Pierre Boisvert
Saint-Nicéphore : cinq nouvelles rues feront référence à l’histoire
Vue aérienne de la Ville de Drummondville. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Il est bel et bien fini le temps de donner aux rues des noms de saints, la Ville de Drummondville ayant opté pour dénommer cinq nouvelles voies de circulation pour le développement domiciliaire «Norbert Grandmont» en faisant référence à l’histoire.

Il en effet été recommandé par la Commission de toponymie et de la reconnaissance civique que les cinq nouvelles voies de circulation devront respecter le thème de l’histoire de l’ancienne ville de Saint-Nicéphore. C’est ce qu’a fait savoir une résolution adoptée lundi soir lors de l’assemblée du conseil municipal.

Ainsi, dans le contexte d’un nouveau développement dans le secteur du promoteur Norbert Grandmont, seront mis en évidence les noms de Drummondvillois.

La rue Raymond : la famille Raymond a fait don d’un terrain pour la construction de l’église. Dans le parc de l’église, il existe un écriteau expliquant l’histoire de cette famille.

Rue Marie-Reine-Therrien : en l’honneur de Marie-Reine Therrien (1916-1952), enseignante aux écoles de rang 5 et 6. Elle a épousé Maurice Côté le 2 juillet 1938 à l’église Saint-Frédéric.

Rue Hugh-Finlay : en l’honneur de celui qui a découvert le canton en 1777. La cause de son arrêt ici est le contournement de la rivière autour d’un bout de terre connu sous le nom de Bec-du-Canard.

Rue Nicéphore-Lessard : Nicéphore Lessard (1879-1951) a été le premier curé de la paroisse de Saint-Nicéphore nommée ainsi en son honneur. La rue Lessard existe déjà.

Rue Samuel-Torrence : Samuel Torrence a été premier échevin de la municipalité du townships de Wickham.

«Pour moi, a commenté le maire Alexandre Cusson, quand on nomme des rues, des parcs ou des secteurs, c’est important que le nom veuille dire quelque chose. Je pense que la toponymie peut être pédagogique quand on s’y attarde. Il a beaucoup de secteurs qui ont été développés où le promoteur a donné aux rues le nom de ses enfants. Quand on voit des noms de rue qui portent le prénom d’une personne, ça ne nous dit rien. Par ces dominations historiques, on a voulu mettre en valeur le patrimoine», a-t-il souligné.

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