Incursion dans la caserne d’incendie de Drummondville

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Par Marilyne Demers
Incursion dans la caserne d’incendie de Drummondville
La population a répondu en grand nombre à cette journée portes ouvertes, organisée dans le cadre de la Semaine de la sécurité civile du ministère de la Sécurité publique du Québec. (Photo : Marilyne Demers)

SÉCURITÉ. Les pompiers et les préventionnistes de Drummondville ont ouvert les portes de leur caserne d’incendie dimanche. Des dizaines, voire des centaines de personnes ont saisi l’occasion de découvrir l’univers de ces professionnels qui veillent à la sécurité des citoyens, 24h par jour, 7 jours par semaine.

Si ce sont d’abord les véhicules d’urgence qui accrochent l’œil, la passion, ou plutôt l’amour du métier de ces intervenants en est tout aussi impressionnant. À la caserne d’incendie de la rue Cockburn, ils sont environ 85 passionnés. Certains travaillent à temps plein, alors que d’autres sont à temps partiel – on parle ici jusqu’à une quarantaine d’heures par semaine. La plupart d’entre eux ont, en plus, un deuxième emploi.

Et si certains croient encore que les pompiers jouent aux cartes en attendant les appels, ils se trompent. Leur travail ne se limite pas qu’à éteindre des feux. «Ça représente environ 5% de notre travail, fait savoir le capitaine Serge Forget. Le gros de notre travail, c’est la prévention. Aujourd’hui, on est en mesure de constater les bienfaits de la prévention. Des incendies confirmés, on en a beaucoup moins.»

Malgré ces améliorations, la sensibilisation n’est pas à négliger. «La prévention et l’éducation du public ont un rôle tout aussi important que les interventions. On ne le dira jamais assez, les gens doivent penser à vérifier les piles de leur avertisseur de fumée», rappelle pour sa part Marie-France Bergeron, capitaine analyse et gestion du risque au Service de sécurité incendie et sécurité civile (SSISC).

Installations
Dans la caserne d’incendie datant de 1950, qui servait autrefois de garage municipal, on retrouve bien évidemment les véhicules d’urgence, dont les fameux camions de pompier, mais aussi tous les équipements, comme les échelles et les uniformes.

Les pompiers ont à leur disposition des dortoirs, une cuisine et un salon pour se reposer dans un moment déterminé afin d’être fin prêts à répondre aux appels. Pour garder la forme, bien qu’il n’y ait pas de salle d’entraînement, des vélos stationnaires sont entre autres disponibles.

Retrouve-t-on la fameuse barre qui permet aux pompiers de glisser jusqu’à leur camion? «Non, la caserne est sur un étage, répond le capitaine Forget. On en voit de moins en moins dans les casernes, c’est une question de santé et sécurité aussi.»

Mission accomplie
À voir le sourire sur le visage des enfants et de leurs parents, on peut dire mission accomplie pour le SSISC de la Ville de Drummondville. «On est d’abord venu pour la curiosité des enfants, qui sont impressionnés chaque fois qu’ils voient passer un camion de pompiers dans les rues. C’est une belle occasion de découvrir ce métier», indique Joannie Lapierre, accompagnée de sa famille.

Comme plusieurs autres enfants, ses deux fils ont eu du plaisir à prendre place à bord des véhicules d’urgence. Ils ont aussi eu l’occasion d’arroser des flammes – en carton, tel un pompier, dans le cadre d’un jeu interactif.

Pompiers, mais aussi ambulanciers, policiers, intervenants du Service d’intervention d’urgence civil du Québec (SIUCQ) et brigadiers ont profité de l’événement pour répondre aux questions des citoyens et les informer davantage sur les gestes qui sauvent des vies.

La dernière journée portes ouvertes de la caserne d’incendie de Drummondville remonte à près d’une quinzaine d’années.

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