L’alcool au volant mène Rudolph Gasser en prison

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Par Frederic Marcoux
L’alcool au volant mène Rudolph Gasser en prison
Rudolph Gasser (Photo : Frédéric Marcoux)

JUSTICE. Une troisième infraction en matière d’alcool au volant aura finalement coûté la liberté à Rudolph Gasser, vendredi, au Palais de justice de Drummondville. Le résident de Saint-Lucien passera 90 jours en prison, et ce, de façon discontinue.

Intercepté par les forces de l’ordre pour un excès de vitesse commis sur le territoire de la MRC de Drummond, vers 13 h 30, le 18 janvier 2018, Rudolph Gasser semblait intoxiqué par l’alcool. L’homme qui célébrera son 59e anniversaire de naissance le 30 avril prochain a ensuite échoué l’alcotest, affichant un taux d’alcool de 116 milligrammes par 100 millilitres de sang. Le conducteur en était à sa troisième infraction du genre, après avoir fait la même erreur en 2000 et en 2011.

Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a condamné le Luciennois à une peine de 90 jours de détention à purger de façon discontinue les fins de semaine. La sanction entrera en vigueur le 4 mai prochain. Le magistrat a du même souffle prononcé une interdiction de conduire de deux ans. Rudolph Gasser sera sous probation pour une durée de 12 mois et il devra verser un don de 1000 $ à Éduc’alcool dans un délai de six mois.

Le fautif a rouspété à plusieurs occasions, au moment d’accueillir le verdict. Il ne voulait pas verser le don à Éduc’alcool, mais plutôt à un organisme pour lutter contre le cancer. Or la norme veut que le don soit réalisé à une organisation reliée au délit commis. Gasser réclamait également un plus long délai pour remettre la somme. Irrité de se faire couper la parole à quelques occasions, le juge Lafrenière n’a pas hésité à ramener l’homme à l’ordre.

«C’est une infraction de janvier 2018. Un an et demi plus tard, monsieur n’a pas encore l’argent pour payer, a lancé le magistrat avant de se faire couper la parole. Monsieur, je ne vous ai pas demandé de parler. C’est moi le juge et c’est moi qui gère. Si vous n’êtes pas satisfait de ma peine, vous irez en appel.»

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