Emprisonné pour avoir répété ses erreurs

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Par Frederic Marcoux
Emprisonné pour avoir répété ses erreurs
(Photo : archives L'Express)

Mathieu Savoie aura quelques mois pour réfléchir en prison. Le résident de Roxton Falls a écopé de 15 mois de détention, pour deux chefs d’accusation de menaces de mort et pour bris de probation.

Il a menacé de poignarder son ancien locateur et la famille de ce dernier, le 22 août 2018, lorsque la discussion avec la propriétaire de son ancien appartement s’est envenimée. Durant cette même période, entre le 20 et le 22 août, Mathieu Savoie a aussi avoué avoir appelé son ex-copine et le nouveau conjoint de celle-ci pour les menacer de mort.

Le fautif, qui devait respecter plusieurs conditions de remise en liberté dans un autre dossier, a conséquemment plaidé coupable de bris de probation. Une autre accusation du genre s’est ajoutée à son dossier, après qu’il se soit rendu au Palais de justice de Drummondville pour supporter un ami, il y a quelques semaines, alors qu’il lui était interdit de se trouver dans la région.

Par ailleurs, Mathieu Savoie fait face à trois chefs d’accusation de contacts sexuels sur une mineure âgée de moins de 16 ans. Il aurait commis ces gestes au début du mois d’août 2018. Son avocat, Me Marc-André Beaulieu, a toutefois fait savoir qu’il attend le résultat d’un échantillon d’ADN, avant d’aller plus loin. Ce dossier reviendra au Palais de justice de Drummondville le 31 mai prochain.

Après le présumé crime, il lui était interdit de se trouver en présence de mineurs. Cela ne l’a pas freiné. Le 24 septembre 2018, l’homme âgé de 27 ans a contacté une fille de 15 ans via Facebook, avant d’aller dormir chez elle, malgré le refus de la mère de l’adolescente.

Mathieu Savoie devait également compléter une thérapie au sujet de ses problématiques sexologiques, ce qu’il a omis de faire. Ses deux écarts de conduite lui ont valu quatre autres chefs d’accusation de bris de probation, pour lesquels il a plaidé coupable.

Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a entériné la suggestion commune en condamnant l’homme à 15 mois de prison, le 12 avril dernier. Puisque Savoie avait déjà purgé 251 jours en détention préventive, il devra purger sa peine de 199 jours, avant de retrouver sa liberté.

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