«Kiligirls» un jour, «Kiligirls» toujours

Jean-Claude Bonneau
«Kiligirls» un jour, «Kiligirls» toujours
En organisant plusieurs activités de financement dans le cadre des Grands Défis pour la vie, Kathleen Boisvert, Chantal Lavigne et France Laflamme ont pu remettre pas moins de 129 000 $ à la Fondation Sainte-Croix/Heriot. (Photo : Gracieuseté)

SOLIDARITÉ. Elles sont trois femmes qui, il y a à peine quelques années, ne se connaissaient pas mais qui avaient un projet commun, celui de participer aux Grands Défis pour la vie mis de l’avant par la Fondation Sainte-Croix/Heriot. Aujourd’hui, Chantal Lavigne, Kathleen Boisvert et France Laflamme sont devenues des inséparables.

L’histoire invraisemblable de ces trois «mousquetaires» a commencé fin 2011 début 2012, lors d’une simple présence à une séance d’information. À ce moment-là, la Fondation lançait officiellement ses quatre grands défis, soit le Kilimandjaro en janvier 2013, le Mont Blanc en juin 2015, le Népal en février 2017 et le Machu Picchu en mai 2019.

«Après la première séance d’information, les responsables ont invité les personnes vraiment intéressées par le projet à participer à une seconde rencontre. Chaque participant devait payer son voyage de ses propres poches mais on nous demandait aussi d’aller chercher d’autres sommes d’argent au profit de la Fondation. C’est là que le déclic s’est fait», laissent entendre les trois Kiligirls (c’est le nom qu’elles se sont donné après avoir dompté le Kilimandjaro).

En prévision du défi pour le Machu Picchu qui aura lieu du 13 au 26 mai prochain, un souper-spaghetti commandité par la Banque Scotia a permis d’amasser la somme de 6274 $. Sur la photo, nous apercevons les trois Kiligirls en compagnie de Jean-Maurice Fortin, Mathieu Garneau et Stéphanie P. Bergeron de l’établissement bancaire. (Photo gracieuseté)

Redonner au suivant

Chantal Lavigne, Kathleen Boisvert et France Laflamme avaient certainement des motifs différents et personnels pour vouloir se lancer dans la grande aventure. Mais après quelques rencontres, les trois filles se sont aperçues qu’elles avaient la même raison principale, celle de vouloir redonner au suivant.

«C’est peut-être cliché, mais c’est exactement ce qui nous a poussées à aller de l’avant. Nous sommes trois femmes qui ont eu beaucoup de chance dans la vie. Nous sommes en pleine santé et nous avions comme objectif de venir en aide à nos semblables. Le projet de la Fondation Sainte-Croix/Heriot nous parlait», affirment les trois grandes amies.

Pour atteindre leurs objectifs dans le cadre de leur premier défi, elles ont donc décidé de mettre la main à la pâte.

«Nous avons organisé de nombreuses activités, comme des méchouis, un tournoi de golf, des tournois de billard et de poker, des ventes de pots de soupe maison, des démonstrations de bijoux, des soupers-spaghetti, des marchetons dans les différentes épiceries de la région et autres. Nous avons sollicité des amis, des connaissances, nos familles. Le tout s’est très bien déroulé grâce à l’appui de tout un chacun et après notre premier défi, l’ascension du Kilimandjaro, il nous a été possible de remettre 36 000 $ à la Fondation. C’est probablement ça qui nous a encouragées à poursuivre l’aventure», soutiennent nos interlocutrices.

Un dernier défi en mai : le Machu Picchu

Après le Kilimandjaro, les filles ont récidivé en réalisant les défis du Mont Blanc et du Népal. Dans un mois environ, elles seront à nouveau partantes pour le quatrième et dernier échelon, le Machu Picchu.

Au fil d’arrivée, ce sera un montant de 129 000 $ (vous avez bien lu) que Chantal Lavigne, Kathleen Boisvert et France Laflamme auront versé à la Fondation Sainte-Croix/Heriot dont la mission est d’améliorer les soins et les services de santé de la MRC de Drummond.

«À chaque défi, nous avons obtenu un appui remarquable de tous les gens que nous avons sollicités et sans eux, il nous aurait été impossible d’organiser autant d’activités qui ont généré ces retombées financières. Les gens ont participé à notre folie. C’est vraiment incroyable», soupirent les Kiligirls.

Mais il n’y a pas que les retombées monétaires pour la Fondation qui rendent les trois filles fières d’elles, fières de ce qu’elles ont accompli.

(Photo gracieuseté)

«Il y a plus que ça. Il y a ce lien d’amitié qui s’est créé. Ça n’a pas toujours été facile mais nous nous sommes toujours supportées et respectées l’une l’autre. Le Kili, le Mont Blanc, le Népal, nous les avons faits ensemble et ce sera la même chose pour le Machu. Tout au long de cette grande aventure, nous avons développé des liens uniques. Peu importe ce qui arrivera dans l’avenir, chacune de nous peut compter sur ses deux collègues. Nous demeurerons toujours très près l’une de l’autre, ça c’est certain», concluent les membres du trio qui portent fièrement le même tatoo, celui des quatre montagnes superposées en forme de coup de coeur.

Y aura-t-il un jour un nouveau défi ? Les Kiligirls ne s’avancent pas pour l’instant. Elles préfèrent savourer le moment présent, en se disant «mission accomplie».

Partager cet article