MARATHON. Les Drummondvillois Yann Lanoie, Charles Lanoie, Éric Fafard, Yannick St-Sauveur, Guylaine Landry-Fréchette et François Leclerc participeront au prestigieux marathon de Boston, le lundi 15 avril prochain. Une course qui rassemble annuellement plus de 35 000 athlètes de partout dans le monde.
Le mythique événement en est à sa 123e édition cette année, ce qui fait de lui le marathon le plus vieux au monde. Toutefois, ne s’inscrit pas qui le veut bien à cette épreuve sportive. Pour être admis sur la ligne de départ, les athlètes doivent avoir réussi le temps de qualification demandé dans leur catégorie d’âge. Ces derniers ne sont pas au bout de leurs peines, car même une fois qualifiés, ce ne sont pas tous les candidats qui sont retenus par le comité organisateur, qui procède à une sélection parmi les plus rapides, laissant ainsi plusieurs coureurs bredouilles.
En plus de passer par un processus aride pour y participer, la course a la réputation d’être plutôt ardue. «Le marathon de Boston n’est pas facile avec toutes ses côtes que ce soit descendantes ou ascendantes», a fait savoir Charles Lanoie, l’un des coureurs drummondvillois.
L’événement se déroule habituellement devant une grande foule de spectateurs, puisqu’il a lieu le lundi du Patriot’s Day.
«Cela attire énormément de spectateurs, car les gens sont en congé. C’est sûr que nous ne sommes pas habitués à faire une course un lundi et surtout pas devant une foule pouvant atteindre plus de 500 000 spectateurs sur place», a exprimé le jeune athlète de 23 ans.
Une histoire de famille
Pour lui et son père, Yann Lanoie, le marathon de Boston est une histoire de famille. Les deux athlètes sont des habitués du parcours de 42 195 kilomètres; Yann Lanoie en sera à sa quatrième participation et Charles Lanoie à sa deuxième. Toutefois, ce sera la première fois qu’ils feront Boston ensemble.
«Mon père m’a inspiré et m’a montré le sport de la course à pied. Ce sera son quatrième marathon de Boston et l’an dernier il est venu avec moi sans même y participer. Cette année, c’est différent, car nous allons le courir en même temps, ce qui nous apportera de la motivation lorsque nous serons en train de monter la pente finale du marathon, la Heartbreak Hill. Même si nous n’allons pas la courir côte à côte, nous nous rejoindrons au fil d’arrivée en espérant que tout ce soit passé comme prévu», a raconté Charles Lanoie.
«Malgré que nous ayons des plans d’entrainement distincts, tant pour la vitesse que pour la quantité de kilomètres à parcourir à la course chaque semaine, nous trouvons le temps d’aller faire quelques sorties à l’extérieur. Puisque nous devons nous entraîner l’hiver pour ce marathon, nous sommes allés à plusieurs reprises ensemble au gymnase sur le tapis roulant lors des mois de janvier et février.»
M. Lanoie (49 ans), également coorganisateur de la course des Chênes-toi, s’est qualifié avec un temps de 3 h 19 au marathon de Toronto tandis que son fils (23 ans) a réussi à le faire avec un temps de 2 h 59 au marathon de Boston l’année dernière.
Une première participation
Par ailleurs, ce sera une première participation pour les quatre autres Drummondvillois. Éric Fafard (45 ans) s’est qualifié avec un temps de 3 h 14 au marathon d’Ottawa, Yannick St-Sauveur (45 ans) avec un temps de 3 h 19 au marathon de Toronto et Guylaine Landry-Fréchette (63 ans) avec 4 h 7 au chronomètre lors du marathon de Québec. Finalement, François Leclerc (55 ans) a réussi à atteindre la prestigieuse compétition grâce à un temps de 3 h 22 au marathon d’Ottawa.
