Le Ninja Warrior gagne du terrain

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Par Marilyne Demers
Le Ninja Warrior gagne du terrain
Le propriétaire de Drummond Parkour, Stéphane Provencher, a aménagé un parcours Ninja Warrior. (Photo : Archives Marilyne Demers)

SPORTS. Si le Ninja Warrior a vu le jour au Japon il y a une vingtaine d’années, il est relativement nouveau dans la province. Au Centre-du-Québec, Drummond Parkour permet aux ninjas de s’adonner, depuis près de quatre ans, à cette discipline popularisée par l’émission American Ninja Warrior.

«Depuis le début, j’offre un espace Ninja Warrior. Moi, ça fait au moins 10 ans que j’écoute ça à la télévision américaine. Au départ, j’expliquais c’était quoi, mais les gens ne connaissaient pas ça. Depuis que l’émission est diffusée au Québec il y a environ un an, plus de gens connaissent le Ninja Warrior», constate le propriétaire de Drummond Parkour, Stéphane Provencher.

Dans ses installations de Wickham, le Drummondvillois a spécialement aménagé un espace pour ce type d’entraînement. Tel que vu à la télévision, les athlètes doivent réussir des épreuves physiques sur différents obstacles.

«Il y a plusieurs classiques, comme le mur incliné ou l’échelle d’Hercule. Ce ne sont pas tous les gyms qui ont les mêmes obstacles. Les possibilités sont infinies», indique l’entrepreneur, qui conçoit lui-même les obstacles.

Une première ligue
Devant la popularité grandissante du Ninja Warrior au Québec, un regroupement d’athlètes se sont rassemblés pour former la Ligue Ninja Québec. Elle s’est officialisée à la fin février.

(Photo : Marilyne Demers)

Cette nouvelle ligue vise entre autres à développer la discipline, mais aussi, à créer des événements standardisés pour les participants. Des règles ont été établies afin de structurer et uniformiser les compétitions.

«Des personnes qui performent dans ce sport, il n’y en a pas des tonnes. Les gens commencent à vouloir s’entraîner pour performer dans ce type de compétitions», observe le propriétaire de Drummond Parkour, qui sera l’hôte de l’une de ces compétitions le 4 mai.

Chaque ninja sera appelé à se dépasser autant physiquement que mentalement pour franchir un maximum d’obstacles en un temps record. Durant la course de type pointage, le concurrent doit réaliser chacun d’eux. S’il échoue au premier essai, il doit obligatoirement refaire l’obstacle. S’il rate une seconde fois, il doit passer au prochain défi.

La Ligue Ninja Québec, qui rejoint autant les femmes que les hommes, dispose de catégories pour les participants de tous âges, allant de 6 ans à 40 ans et plus.

(Photo : Marilyne Demers)

L’art du déplacement
En plus d’offrir un espace pour le Ninja Warrior, Drummond Parkour dispose d’une salle d’entraînement et d’une salle de musculation dans ses locaux de 17 000 pieds carrés. Les adeptes peuvent pratiquer le parkour, une discipline qui consiste à se déplacer d’un point A à un point B en utilisant le mobilier urbain. Les installations permettent également de s’adonner au freerunning, qui allie à la fois les techniques de base du parkour et la gymnastique.

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