Drummondville bien représentée au concours Les Mercuriades

Drummondville bien représentée au concours Les Mercuriades
La Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) a tenu une conférence de presse en compagnie de Soprema et de Métalus. (Photo : Erika Aubin)

MERCURIADES. Deux entreprises de Drummondville, Soprema et Métalus, se sont dites «fières» de représenter leur ville alors qu’elles sont finalistes à la 39e édition du concours Les Mercuriades de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Si l’entreprise Métalus est finaliste dans la catégorie Manufacturiers innovants Investissement Québec, c’est, entre autres, grâce à son virage 4.0 amorcé en 2016. Elle a intégré à ses opérations un nouveau logiciel et une approche qui lui a permis de devenir une usine sans papier.

«Nous avons constamment le désir d’améliorer nos façons de faire. Depuis plusieurs années, nous investissons dans des équipements à la fine pointe de la technologie et nous cherchons à augmenter notre niveau d’automatisation pour contrer la pénurie de main-d’œuvre et ainsi créer des emplois stimulants et valorisants», a fait savoir Sylvain Audet, président.

Alors que l’entreprise connaît une croissance soutenue depuis 2010, 2017 et 2018 ont été deux années d’investissements, marqués par l’agrandissement de l’usine à Drummondville.

«Pour les prochaines années, nous allons plutôt consolider et rentabiliser ce que nous avons mis en place. Nous avons été les premiers à entrer certaines machines au Canada, donc les premiers à avoir les problèmes qui viennent avec. Celles-ci commencent à augmenter en productivité. Évidemment, nous continuons notre virage 4.0, puisque ça ne se fait pas du jour au lendemain», a expliqué M. Audet.

Si le virage numérique a été effectué dans un but de productivité et d’efficacité, Métalus souhaite également devenir une usine «plus verte», dans un avenir rapproché.

Soprema et le bien-être des employés  

Quant à l’entreprise Soprema, elle est finaliste dans la catégorie Employeur de l’année Manuvie. «Le défi de ces années-ci, c’est la pénurie de main d’œuvre. Si l’automatisation fait partie des solutions, il s’agit d’un investissement de longue durée. Puis, c’est notre devoir d’offrir du travail de qualité et de faire l’effort qu’il faut pour de bonnes conditions. La progression de Soprema se fait grâce à une équipe intéressée et motivée», a souligné Richard Voyer, directeur général de Soprema, division Amérique du Nord.

L’entreprise en est présentement à intégrer des usines dans différentes villes du Québec et même en Ontario, sans toutefois délaisser la ville où se trouve le siège social nord-américain. «On a beaucoup de choses sur la table pour Drummondville. Nous sommes à la recherche de terrains, une denrée rare dans la Ville», a-t-il ajouté.

Actuellement, Richard Voyer a précisé être dans une période de réflexion avec Soprema. «Chaque entreprise devrait parfois prendre un moment pour se regarder, à l’interne et à l’externe, et ainsi repenser son modèle d’affaires, à savoir si l’on est encore aligné avec nos objectifs. Évidemment, nous continuons l’intégration de nos nouvelles usines», a conclu M. Voyer.

Les lauréats du concours Les Mercuriades 2019 seront dévoilés lors de la grande soirée de gala du 29 avril prochain, au Palais des Congrès de Montréal.

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