JUSTICE. L’enquête préliminaire de Vincent Simard s’est terminée, jeudi. La juge Marie-Josée Ménard a cité le médecin à procès les 9, 10 et 11 septembre prochain, devant un juge de la Cour du Québec, au Palais de justice de Drummondville.
Le médecin qui célébrera son 35e anniversaire de naissance le 6 avril prochain fait face à quatre accusations pour des crimes à caractère sexuel. Il aurait procédé à des contacts sexuels, en plus d’agresser sexuellement un mineur entre le 1er décembre 2014 et le 28 juillet 2017, à Drummondville. Vincent Simard aurait fait une autre victime mineure, entre le 1er avril 2016 et le 1er septembre 2016, alors qu’il se trouvait en situation d’autorité. Il aurait une fois de plus procédé à des attouchements sexuels, en plus de l’agresser sexuellement.
Pour ce qui est de l’autre chef d’accusation déposé le 29 mars dernier, soit d’avoir omis de se conformer à une condition d’une promesse ou d’un engagement, Simard a plaidé non coupable. Le dossier revienda en cour le 13 septembre 2019.
L’accusé, en plus d’être connu de la population drummondvilloise en raison de ses fonctions, a longtemps été impliqué dans la région. Il s’est démarqué dans les arts de la scène. Il a notamment siégé à la Commission des arts et de la culture de Drummondville, en plus de faire partie des Gospangels pendant cinq ans.
Par ailleurs, rappelons qu’en février 2018, le Collège des médecins a fait savoir à L’Express que le nom de Vincent Simard figurait toujours parmi ceux des médecins actifs. Il doit cependant respecter la condition de ne pas évaluer des personnes âgées de moins de 18 ans.
