Une crevaison coûteuse pour Houle

Une crevaison coûteuse pour Houle
Hugo Houle. (Photo : Gracieuseté)

CYCLISME SUR ROUTE. Une crevaison est venue embêter Hugo Houle, dimanche, lors du Grand Wevelgem, en Belgique. Accusant un retard trop considérable à la suite de cet ennui technique, le Québécois a été forcé à l’abandon.

«Tout se déroulait bien! J’étais bien placé et ça roulait à fond. Par contre, aux alentours du kilomètre 165, j’ai eu une crevaison et j’ai perdu beaucoup de temps. Ensuite, c’est devenu difficile de poursuivre», a expliqué le cycliste de l’équipe Astana dans une entrevue accordée à l’agence Sportcom.

Accusant un retard important sur le peloton, Houle a tout tenté pour revenir dans le coup, mais a finalement jugé bon de ralentir et de se retirer de la course.

«J’ai donné beaucoup d’effort pendant plus de 15 kilomètres pour revenir, mais je me suis finalement rendu à l’évidence que c’était impossible de rattraper le groupe. Je n’ai pas insisté et je me suis retiré.»

Déçu, le cycliste de Sainte-Perpétue se concentre maintenant sur les épreuves du World Tour À travers les Flandres et le Tour des Flandres qui se dérouleront respectivement mercredi et dimanche.

«C’est sûr que c’est décevant parce que je me sentais vraiment bien! J’ai encore beaucoup d’énergie, alors j’espère que je pourrai bénéficier de mon retrait lors de mes courses prévues cette semaine», a-t-il affirmé.

En forme, mais coincé derrière

Vendredi, au Grand Prix E3 disputé à Harelbeke, en Belgique, Hugo Houle avait terminé au 53e rang de l’épreuve dans un peloton d’une quarantaine de coureurs qui a fini à un peu moins de 3 minutes du vainqueur.

«Malheureusement, nous n’avons pas été assez forts pour avoir un gars de l’équipe devant dans le groupe sélect. J’ai roulé fort dans les 25 derniers kilomètres pour essayer de rattraper le groupe avec nos coéquipiers Magnus Cort et Laurens de Vreese, mais bon, nous n’avons pas eu un gros impact», a commenté Houle.

Le cycliste de 28 ans s’est tout de même dit satisfait de son niveau de forme, sauf que c’est une erreur dans la montée du Paterberg qui lui a été coûteuse.

«J’ai voulu m’économiser en roulant sur la dalle de côté et éviter le pavé. Il y en a un qui a chuté devant et je suis resté pris derrière. Il était rendu trop tard pour suivre les meilleurs. Pour les suivre, il faut que je sois au millimètre. Dans une pente à 18 % quand tu arrêtes sur un secteur pavé, ce n’est pas facile de repartir. J’aurais dû rester au centre du pavé. Cela m’aurait évité de me faire piéger.»

Houle sera de retour sur ces mêmes routes dans quelques jours, au Tour des Flandres. Et cette fois, pas de danger qu’il revive le même scénario dans ce mont. «Il n’y aura pas de problème : je ne pourrai pas rouler-là, car ils vont installer des barrières, alors ce sera tout le monde sur le pavé!» (JH)

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