«Il faut toujours croire en un monde meilleur» – Étienne Durand

Jean-Claude Bonneau
«Il faut toujours croire en un monde meilleur» – Étienne Durand
À la présidence du conseil d’administration de la Fondation de la tablée populaire, Étienne Durand ne se cache pas pour dire que les défis de l’organisme sont importants et que la ressource communautaire jouit d’un appui inconditionnel de la communauté drummondvilloise. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COMMUNAUTÉ. Il vient d’accéder à la présidence de la Fondation de la Tablée populaire, sachant fort bien qu’à 34 ans, il a de grands souliers à chausser. Son principal objectif demeure de faire avancer la mission de la Fondation, celle de venir en aide aux personnes défavorisées de la région, sans cacher qu’il aimerait aussi apporter à l’organisme local un certain vent de fraîcheur, de renouveau.

Depuis sept ans, Étienne Durand faisait partie du conseil d’administration de la Fondation de la tablée populaire. Il a côtoyé les Guy Drouin, François Beaudoin et Cie. Il a appris, comme il le dit si bien lui-même. En juin dernier, les membres du conseil d’administration lui ont demandé de prendre la présidence de l’organisme.

«Sur le coup, je voyais cette proposition très intimidante, mais aussi très valorisante. En transposant cela comme un vote de confiance qu’on me faisait, j’ai accepté et quelques mois plus tard, j’avoue ne rien regretter. Oui, je dois sortir de ma zone de confort, mais en même temps, il m’est possible de côtoyer des gens dynamiques et très dévoués à la cause», précise Étienne Durand.

Mais qui est ce jeune homme qui, aujourd’hui, se retrouve à la tête d’une fondation aussi importante pour le grand Drummondville.

Un Drummondvillois d’adoption

À l’exception des dix premières années de sa vie qu’il a passées à Arthabaska, Étienne Durand a toujours eu comme port d’attache Drummondville.

«J’ai fait mes études secondaires et collégiales à Drummondville avant de me retrouver à l’UQTR, en communication. À la fin de l’université, je suis revenu m’installer ici. J’ai joint l’équipe de Centraide Centre-du-Québec, au début dans le cadre d’un stage et par la suite à titre de responsable des communications. C’est là que j’ai eu mon premier contact avec le milieu communautaire, un milieu fort intéressant et toujours en mouvement. Après quatre ans chez Centraide, j’ai voulu relever un nouveau défi et j’ai accepté un poste en communication au sein du Réseau des massothérapeutes professionnels du Québec qui représente plus de 7200 massothérapeutes, kinésithérapeutes et orthothérapeutes à travers la province et dont le siège social se trouve à Drummondville. Et depuis deux ans, j’occupe les fonctions de directeur des communications du Réseau», laisse entendre notre interlocuteur.

Et la Fondation de la tablée populaire

Son passage chez Centraide ayant sans aucun doute laissé des traces positives, des amis ont découvert en Étienne Durand une personne manifestant beaucoup d’altruisme et c’est sûrement pour cette raison qu’ils ont proposé au principal intéressé un poste d’administrateur à la Fondation de la tablée populaire, il y a quelques années.

«J’ai accepté sur-le-champ parce que je me suis dit que je pouvais peut-être apporter quelque chose de positif au sein de l’organisme. Qui plus est, la mission première de la Fondation m’interpellait. La Fondation, c’est un projet de société auquel je crois énormément.»

Maintenant à la présidence, comment voit-il son engagement au sein du conseil d’administration ?

«C’est certain que je vais tout faire pour faire avancer l’organisme. Nous sommes dans une nouvelle ère et il faut réfléchir aux bons moyens à prendre pour que tout évolue de façon positive. L’actuel conseil d’administration a hérité d’un organisme en pleine santé. C’est maintenant à nous d’en assurer la pérennité.

Depuis des années et des années, la Fondation de la tablée populaire peut compter sur le support des industries, des commerces, de la communauté en général dans le cadre de ses différentes activités de financement et il faut continuer d’entretenir cette relation particulière avec nos partenaires», ajoute le jeune père de deux enfants qui se dit particulièrement choyé par la vie et qui espère être en mesure de redonner, à sa façon, au suivant.

Un monde meilleur

Il est de notoriété publique que la Fondation de la tablée populaire, par ses services de la Tablée populaire et des P’tites boîtes à lunch, est devenue un élément essentiel d’une part pour briser l’isolement de personnes défavorisées et d’autre part pour aider au développement scolaire et personnel de nombreux enfants de la région.

«Nous nous investissons dans le but ultime d’offrir un monde meilleur à des centaines de gens et il faut continuer le travail qui a été amorcé par nos prédécesseurs. Présentement, certaines réflexions ont été entamées pour s’assurer que nous avons les meilleurs moyens pour atteindre nos objectifs, notre mission. Il est certain que les principaux volets de financement sont appelés à durer dans le temps.

Les besoins sont criants et nous voulons toujours maintenir des services de qualité. Les membres du conseil d’administration ont amené de nouvelles idées. Il y a de beaux projets sur la table. On se doit de se renouveler pour assurer notre financement. Actuellement, on brasse les cartes et sûrement que nous aurons de bonnes nouvelles à annoncer sous peu.

Et tout cela dans un seul et unique but, celui d’aider son prochain», conclut Étienne Durand.

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