Infrastructures en éducation : la CSDC applaudit… et espère

Infrastructures en éducation : la CSDC applaudit… et espère
Jean-François Houle, président, et Lucien Maltais, directeur général. (Photo : Photo d'archives - Erika Aubin)

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Chênes (CSDC) attendait avec impatience de découvrir combien le gouvernement caquiste avait prévu pour la construction et la rénovation des écoles. À l’annonce du budget provincial, voilà que 4 G$ sont prévus à cet effet.

La commission scolaire se réjouit particulièrement de ce montant considérable qui permettra aux élèves de fréquenter «des écoles dignes du 21e siècle». En effet, le gouvernement accorde 6 G$ au réseau public pour répondre à cette préoccupation, dont 4 G$ dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2019-2029, entre autres pour l’agrandissement et la construction d’écoles. Rappelons que l’an passé, le montant se chiffrait à 580 M$.

Des besoins criants de nouvelles écoles

En septembre dernier, la commission scolaire a soumis quatre projets en vertu du PQI, en l’occurrence : construction d’une nouvelle école primaire, d’une nouvelle école secondaire, réaménagement de l’école Marie-Rivier et agrandissement de l’école des 2 Rivières, à Saint-Lucien. Les besoins se chiffrant à plus de 79 M$, la CSDC garde espoir de voir sa demande acceptée, en mai prochain.

«Dans ce contexte, nos nécessaires projets d’infrastructures deviennent encore plus incontournables. Nous avons une longueur d’avance sur bien des milieux au Québec, notamment parce que nous avons des terrains disponibles pour les réaliser. Malgré l’espoir que ces investissements suscitent, je me garde de festoyer pour le moment. Je ne le ferai que lorsque le Conseil du trésor approuvera nos projets», a fait savoir le président de la CSDC, Jean-François Houle.

Par ailleurs, récemment la CSDC a octroyé un contrat de 5 M$ pour la construction de 28 unités modulaires d’enseignement qui seront réparties dans trois écoles dès septembre prochain, soit : Jean-Raimbault, La Poudrière et aux Quatre-Vents.

La concrétisation — voire le dépassement — des prévisions de clientèle a contraint la commission scolaire à recourir à cette solution temporaire, malgré le fait qu’elle a multiplié les demandes en vertu du PQI au fil des ans, afin de combler le manque de places-élèves qu’elle anticipait depuis plusieurs années.

«Les infrastructures éducatives doivent offrir des milieux sains, sécuritaires, accessibles et propices à l’apprentissage et au développement des élèves. Il va sans dire que l’injection de 4 G $ dans le PQI constitue pour nous une bonne nouvelle. J’agis actuellement pour améliorer la structure de notre organisation afin d’être prêt à livrer les projets dès que le gouvernement les autorisera», a conclu Lucien Maltais, directeur général.

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