Écrasement d’un Boeing 737 : plusieurs voyageurs inquiets dans la région

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Par Frederic Marcoux
Écrasement d’un Boeing 737 : plusieurs voyageurs inquiets dans la région
L'organisation a agrandi son équipe dans le but de faciliter le développement de marchés étrangers. (Photo : Erika Aubin, archives)

VOYAGE. L’écrasement d’un avion de marque Boeing 737 Max 8 survenu en Éthiopie, le 10 mars dernier, a soulevé plusieurs inquiétudes dans la région.

«Les clients sont inquiets. Dès qu’ils voient un Boeing 737, ils pensent que c’est cet avion-là qui s’est écrasé, mais il y a plusieurs versions du Boeing 737 en service. Ces autres avions-là n’ont aucun problème», a expliqué le directeur général de Voyage Louise Drouin, Christian Guillet, à l’aide de l’application FaceTime, alors qu’il se trouvait en voyage au Viêt Nam.

L’agence de voyages drummondvilloise a reçu plusieurs appels de clients préoccupés par la situation actuelle. Au cours des derniers jours, plusieurs pays ont cloué au sol le Boeing 737 Max 8, dont le Canada et les États-Unis. Le directeur général a précisé ce type d’appareil est toutefois peu présent sur le marché.

«Il n’y a pas d’impact pour nous pour le moment, a informé M. Guillet. Notre fournisseur numéro un pour les vacances, Air Transat, n’a pas de Boeing 737 Max 8 ou Max 9 qui sont cloués au sol. La compagnie Sunwing a seulement quatre de ces nouveaux appareils, elle dit que ça représente seulement 10 % de ses avions. Pour Air Canada, ça touche seulement 24 avions sur 400.»

Christian Guillet espère voir Boeing identifier rapidement la cause du problème. Il rappelle que l’avion qui vient d’être banni jusqu’à nouvel ordre du ciel canadien et américain a séduit plusieurs compagnies d’aviation, « puisqu’il est très économique», en matière de consommation d’essence.

Selon ce que rapporte Le Devoir, le Boeing 737 Max était l’avion qui a enregistré les ventes les plus rapides de l’histoire du fabricant américain.

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