L’écriture comme exutoire

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Par Ghyslain Bergeron
L’écriture comme exutoire
Délia Brignone a 675 textes d’écrits répartis en six volumes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Délia Brignone n’a rien d’une écrivaine. À la suite du décès de son fils en 1989, elle s’est mise à écrire afin de libérer sa pensée. Aujourd’hui, elle désire être lue afin de partager ses écrits et ses leçons de vie.

La Drummondvilloise d’origine italienne est établie dans la région avec son conjoint depuis environ 45 ans. Après avoir œuvré dans le domaine de la mode pendant plusieurs années, elle profite maintenant de la retraite.

«À l’époque, j’avais besoin de parler, mais je transposais ça sur papier à la place. Mais, depuis 2-3 ans, je conserve mes créations sur ordinateur et j’y ajoute des images qui représentent bien le sujet du texte», a mentionné Mme Brignone.

Initialement, le temps passé à écrire lui servait de thérapie. C’est à la suite de commentaires de proches que Délia Brignone a décidé de rendre publics ses volumes.

«J’ai du plaisir à me relire et je crois que ça pourrait faire du bien à d’autres de me lire. On peut se retrouver dans mes textes, car ça parle de tout», a ajouté la septuagénaire.

Au travers six volumes boudinés, 675 textes ont pris forme. À ses premiers pas dans le domaine de l’édition, Mme Brignone cherche à se faire publier. «Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour l’envie de partager. J’ai déjà un contact en France, mais ce n’est pas évident. Au Québec, j’aimerais trouver une personne ou un éditeur qui pourrait m’aider», a-t-elle conclut.

Pour le moment, les volumes peuvent être acquis en contactant Mme Brignone à l’adresse suivante : lad.ladya@hotmail.com.

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