La Sylvania revivra… pour une soirée!

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Par Jean-Pierre Boisvert
La Sylvania revivra… pour une soirée!
Le comité organisateur est composé de Guy Lavigne, Luc Dallaire, Jacques Blais, Hélène Berthiaume, Yvon Smith, Philippe Joly, Thérèse Sauvageau, Bernard Massé et Ginette Richard. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

SOCIÉTÉ ­–  Sentant le besoin de se regrouper et de jaser une dernière fois ensemble, plusieurs ex-employés de l’usine Sylvania, fermée depuis octobre dernier, ont mis sur pied une soirée retrouvailles qui aura lieu le 25 mai prochain à la salle La Flèche d’Or, à Saint-Cyrille-de-Wendover.

La Sylvania, qui a vu le jour en avril 1949 sur la rue Heriot, il y a donc 70 ans, a donné du travail a près de 1000 personnes au plus fort de sa production dans les années 70, sur l’emplacement que l’on connaît aujourd’hui, coin Marchand et Pelletier. Le premier déménagement a eu lieu en 1953 sur la rue Sylvan, qui s’appelait à l’époque Sylvan Road. Comme on le sait, Canimex est maintenant propriétaire de ce site mais on ignore à quoi il servira.

Un comité de neuf personnes s’est donc formé pour mettre au point l’événement «Retrouvailles Sylvania 2019» pour lequel on attend plus de 300 personnes.

«Tout le monde connaît la Sylvania, souligne le porte-parole Phillipe Joly, mais peu de gens savent que l’usine drummondvilloise a rayonné partout en Amérique, principalement en raison des produits innovants qu’elle a fabriqués, tels que le Flashcube, le Magicube, puis les lampes à induction Icetron et Dura-one (fluorescent compact avancé). L’usine fut un pôle d’excellence en R&D et en productivité reconnu à travers le monde».

Passant du groupe GTE au groupe OSRAM, puis au groupe asiatique MLS, l’usine a cessé ses opérations en octobre 2018. «La compagnie Sylvania Electric Canada, qui comptait à un certain moment 80 usines en Amérique, a produit du matériel électronique pour la Défense notamment. L’évolution du marché a vu arriver le transistor qui a fait disparaître les lampes radio et l’apparition du LED a ensuite pris le dessus grâce à de petites compagnies en énergie provenant du secteur asiatique qui produisaient pour beaucoup moins cher», de préciser Philippe Joly qui aura l’occasion d’en raconter davantage sur l’histoire de la Sylvania lorsqu’il prendra la parole lors de la soirée des retrouvailles.

Louis Pelchat, le dernier directeur de l’usine, sera également invité à prononcer quelques mots.
Le rendez-vous du 25 mai débutera à 17 heures. Un souper-méchoui est prévu vers 19 heures suivi d’une soirée dansante. L’inscription, au coût de 40$, devra obligatoirement se faire avant le 18 mai. La capacité de la salle est limitée à 350 personnes. Pour s’inscrire, il faut donner votre nom, numéro de téléphone et adresse courriel ainsi qu’un chèque ou mandat poste à Retrouvailles Sylvania, C.P. 22 Drummondville, J2B 6V6. Pour info : retrouvailles.sylvania@gmail.com.

Quelques chiffres…

Au total, près de 3500 personnes auront contribué au succès de l’usine de Drummondville. Elles auront fabriqué un milliard de lampes fluorescentes, 2,5 milliards d’ampoules flash et 1,5 milliard d’ampoules incandescentes.

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