«On a subi des vagues; pourquoi on n’en créerait pas une?» – Yves-François Blanchet

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Par Jean-Pierre Boisvert
«On a subi des vagues; pourquoi on n’en créerait pas une?» – Yves-François Blanchet
Yves-François Blanchet, mercredi soir au restaurant La Bonne Vôtre (Photo : gracieuseté Gilles Delisle)

POLITIQUE. «On va gagner Drummond», a lancé le nouveau chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, dans un élan d’optimisme mercredi soir devant une cinquantaine de militants réunis à Drummondville, où il revenait pour la première fois depuis cinq ans.

L’ex-député de Johnson et ancien ministre de l’Environnement dans le gouvernement Marois a dit sentir une confiance renouvelée envers le parti qu’il dirige depuis le 17 janvier dernier. «Je vois qu’on a le goût de se battre et on a le goût de se battre parce qu’on sait qu’on va faire des gains. Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu ce sentiment-là chez les souverainistes. Ça se sent sur le terrain et ici, dans Drummond, il y a un vieux fond nationaliste qui peut s’exprimer parfois par un vote souverainiste.»

Né à Saint-Edmond-de-Grantham et se définissant comme un «gars des régions», celui qui s’est fait élire sans opposition à la tête du BQ n’a pas dit dans quelle circonscription il se présentera lors des élections fédérales d’octobre prochain, mais il a fait comprendre que ça ne sera pas dans Drummond. «La finalité de mes choix n’est pas de me faire plaisir, mais bien d’avoir un maximum de sièges et, à titre de chef du Bloc, je vais aller là où je peux rayonner sur cinq ou six comtés autour», a fait valoir l’ex-commentateur de l’émission Les Ex à Radio-Canada.

Yves-François Blanchet se refuse tout autant a joué le jeu des prédictions. «On est quand même assez loin du jour du scrutin. Six mois avant les élections, personne n’avait vu venir la victoire de Donald Trump et personne n’avait pu prédire la victoire de Justin Trudeau. Il peut se passer beaucoup de choses encore. Ce que je sais, c’est que le Bloc a subi plusieurs vagues (NDLR : les néo-démocrates en 2011 et les libéraux en 2015); pourquoi on n’en créerait pas une?»

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