MARATHON. Carl Houle et Andrée Lanoie peuvent désormais se dire mission accomplie. Le couple drummondvillois a complété son sixième marathon majeur sur la scène mondiale, celui de Tokyo, dimanche dernier.
Peu après avoir franchi le fil d’arrivée dans les rues du centre-ville de la capitale japonaise, Carl Houle et Andrée Lanoie ont reçu la convoitée médaille des Six Star Finishers. Au cours des dernières années, le duo avait participé aux prestigieux marathons de Boston, Chicago, New York, Londres et Berlin.
«Tokyo, c’est vraiment une grosse expérience! C’est très différent des autres marathons auxquels on a pris part. C’est vraiment un autre monde ici. C’était super bien organisé. On retient surtout l’amabilité des Japonais, qui est incroyable. Ils sont très respectueux et accueillants envers nous», a raconté Carl Houle en entrevue téléphonique.
«Comme une affiche dans notre dos indiquait qu’on participait à notre sixième marathon majeur, les gens nous félicitaient en passant. Ça nous encourageait toujours à continuer. C’est un exploit qui nous rend fiers. Cette belle grosse médaille représente beaucoup d’efforts», ont ajouté les deux sympathiques ambassadeurs de la course à pied, qui rêvent maintenant de courir sur tous les continents.
L’épreuve de 42,195 kilomètres a été disputée sous une pluie continuelle. «Avant même le départ, nos pieds étaient déjà mouillés. Ce ne sont pas des conditions idéales pour courir», a souligné Carl Houle, en ne cachant pas sa déception devant sa performance sur le plan sportif.
«La température a été un facteur. Je n’ai jamais eu aussi froid que ça. Je pense aussi qu’on a sous-estimé les effets du décalage horaire de 14 heures. On se réveillait en pleine nuit. Notre sommeil n’était pas très réparateur.»
Pour sa part, Andrée Lanoie s’est déclarée satisfaite de sa performance. «Vu ma blessure, j’ai connu un automne difficile. J’ai couru pour ma santé, tout simplement. J’y suis allé en respectant mon rythme. J’ai pris ce que la journée allait me donner. Mon temps n’avait pas réellement d’importance, mais j’ai été agréablement surprise», a-t-elle relaté.
«On est très heureux d’avoir franchi le fil d’arrivée sans avoir mis notre santé en péril, a renchéri Carl Houle. Non seulement on a complété l’épreuve, mais on a même eu la chance de se voir sur le parcours puisque les rues se croisaient. On a pris du temps pour se parler et s’embrasser. Se croiser parmi plus de 38 000 coureurs, il faut le faire!»
Au cours des prochains jours, Carl Houle et Andrée Lanoie en profiteront pour visiter le Japon. Après le mont Fuji, ils se dirigeront vers Kyoto et Osaka.
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