Accusé d’outrage au tribunal, Mario Roy demande la récusation du juge

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Par Frederic Marcoux
Accusé d’outrage au tribunal, Mario Roy demande la récusation du juge
Comme à l’habitude, Mario Roy était accompagné de plus d’une dizaine de supporteurs. (Photo : Frédéric Marcoux)

JUSTICE. Accusé par le Barreau du Québec d’outrage au tribunal, Mario Roy a demandé la récusation du juge, mardi matin. Selon lui, le magistrat n’aurait pas respecté le principe d’impartialité.

«Le juge Gaétan Dumas m’a fait des menaces lundi», a fait valoir Mario Roy à L’Express pour justifier sa demande.

Le principal intéressé s’explique difficilement ce qui lui est reproché par le Barreau du Québec.

«J’ai fait une vidéo qui parle d’arrestation citoyenne, puisqu’on se fait faire du grabuge par les Antifas, lors des manifestations de La Meute. Je suis accusé d’outrage au tribunal pour avoir donné un avis judiciaire, à cause de ça. C’était seulement une question de liberté d’expression; j’ai lu un texte de droit et j’ai raconté une expérience personnelle», a-t-il précisé.

Comme à l’habitude, l’accusé était accompagné de plus d’une dizaine de supporteurs, dont plusieurs membres de La Meute, mardi, au Palais de justice de Drummondville.

Mario Roy.

Puisque le magistrat n’a pas respecté le principe d’impartialité, aux yeux de Mario Roy, ce dernier s’attend à être reconnu coupable à son retour au Palais de justice de Drummondville, le 2 mai prochain. Mario Roy ne cache pas son intention de faire appel du jugement, si celui-ci lui est défavorable, comme il l’anticipe.

Mise en demeure pour le Barreau du Québec

Par ailleurs, après avoir été reconnu coupable, en septembre dernier, d’avoir pratiqué illégalement le droit, Mario Roy a déposé une mise en demeure à l’endroit du Barreau du Québec.

«C’est parce qu’ils cachent une preuve, croit Mario Roy. Le Barreau et le juge se sont arrangés pour ne pas que mon témoin puisse venir témoigner en cour.»

Il a l’intention de faire valoir son dossier en Cour d’appel du Québec. Mario Roy songe à aller lui-même porter les documents en question, à Montréal, jeudi prochain, car il se «méfie» des employés du Palais de justice de Drummondville.

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