TENNIS. Amélie Allard et Jean-Chrisophe Baril, deux athlètes de l’Association de tennis de Drummondville, ont tous deux obtenu leur laissez-passer en vue du prochain championnat canadien. Cette compétition réunissant les athlètes s’étant démarqués lors de quatre tournois provinciaux de tennis intérieur se déroulera du 22 au 27 mars, à Montréal.
S’entraînant au sein du programme sport-études du Collège Saint-Bernard depuis maintenant six ans, Amélie Allard s’est classée au deuxième rang dans sa catégorie (16 ans et moins) sur le circuit de sélection du championnat canadien. Elle a notamment décroché une première position lors d’un tournoi disputé à L’Île-des-Sœurs en plus de terminer troisième lors du championnat québécois tenu récemment en Beauce. Elle a également terminé première chez les moins de 18 ans à Victoriaville.
L’athlète de 15 ans s’est déclarée très satisfaite de ses performances. «J’ai atteint mes objectifs!», a-t-elle fièrement lancé.
De son côté, Jean-Christophe Baril a causé une certaine surprise en terminant troisième lors du championnat québécois, battant notamment le favori Berk Tunali. Au classement du circuit de sélection du championnat canadien, il a terminé en huitième position dans sa catégorie (16 ans et moins).
«J’ai mal commencé ma saison, mais je l’ai très bien conclue. Je m’étais fixé de faire un championnat canadien avant 16 ans. Quand j’ai battu Berk, j’ai appris que selon les calculs, je pouvais faire le championnat canadien et cela m’a donné de l’espoir», a commenté le jeune athlète, qui fait également partie du programme sport-études du Collège Saint-Bernard.
Les entraîneurs des deux jeunes Drummondvillois se sont montrés élogieux à leur égard. «Ils récoltent ce qu’ils ont semé. Ils s’entraînent assidûment et avec intensité, ce qui les met automatiquement en position de bien jouer. Mieux on se prépare, plus on est confiant», a soulevé Yann Lefebvre.
Même son de cloche du côté de l’entraîneur Sylvain Ruest, qui a souligné l’excellente attitude de ses deux protégés. «Pour ce qui est d’Amélie, elle était favorite dans presque tous les tournois et ce n’est pas toujours facile! Dans ce contexte, elle a bien très réussi à gérer cette pression. De son côté, Jean-Christophe a beaucoup de potentiel. Il avait besoin d’y croire! Il est certain que plusieurs blessures l’on ralentit, mais il a continué à travailler. Je n’avais aucun doute qu’il pouvait battre ces joueurs», a dit celui qui dirige également les Voltigeurs du Cégep de Drummondville.
