Hartley : «On n’a pas baissé les bras»

Hartley : «On n’a pas baissé les bras»
La séquence victorieuse des Voltigeurs a pris fin par une défaite de 4-3 en fusillade face à l’Océanic, jeudi soir, à Rimouski. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Les Voltigeurs ne seront pas parvenus à percer le mystère de l’Océanic, leur plus grande bête noire cette saison. Le bataillon drummondvillois a néanmoins démontré sa force de caractère dans un revers de 4-3 en fusillade, jeudi soir, devant plus de 3100 spectateurs au Colisée de Rimouski.

Tirant de l’arrière 3-0 en milieu de rencontre, les troupiers de Steve Hartley n’ont jamais baissé les bras, voyant tout de même leur séquence victorieuse prendre fin à huit parties au terme d’un affrontement aussi intense que spectaculaire. Brandon Skubel a d’abord réduit l’écart en fin de deuxième période, puis le jeu de puissance des Rouges a frappé à deux reprises au dernier vingt pour ainsi provoquer la prolongation. Gregor MacLeod (à quatre contre trois) et Maxime Comtois (à six contre quatre) ont touché la cible avec des tirs sur réception en provenance du cercle des mises en jeu. Le but égalisateur a été réussi avec seulement 90 secondes à écouler au tableau indicateur.

«Ce soir, je n’ai pas aimé notre première période. Ça nous a pris du temps avant de nous mettre en marche. Ce que j’ai aimé, c’est qu’on n’a pas abandonné. On a retrouvé nos repères en deuxième. On bougeait nos pieds, ce qui nous a permis d’attaquer leur zone de façon soutenue. On sentait que le vent tournait, mais une punition nous a coûté un but. Une fois de plus, j’ai apprécié la façon dont on a répondu. On n’a pas baissé les bras», a analysé Steve Hartley lorsque joint par L’Express.

«On ne leur a donné que 12 tirs en deuxième et en troisième période. À la fin, on a toutefois manqué de temps. Il reste qu’on est allé chercher un gros point. Quand tu combles un déficit de 3-0 sur la route, c’est positif», a ajouté l’entraîneur-chef des Voltigeurs.

Ayant vu l’Océanic marquer deux buts en trois occasions en avantage numérique, Hartley a de nouveau lancé un appel à la discipline. «On a attrapé seulement trois punitions, mais c’est le moment et l’endroit qui nous ont fait mal. On est souvent pris en défaut loin de notre filet. Chaque fois, ça a ouvert la porte à l’Océanic. C’est d’autant plus vrai que dernièrement, la rondelle se retrouve dans notre filet dès qu’on commet une erreur en désavantage numérique. C’est quelque chose qu’on veut corriger, mais on ne peut pas se permettre de donner des chances gratuites à nos adversaires.»

Au premier vingt, des buts de Jimmy Huntington et de Cédric Paré (en supériorité numérique) avaient procuré une avance de 2-0 à l’Océanic. Alexis Lafrenière a également profité d’un jeu de puissance pour creuser l’écart à trois buts durant la période médiane. D’Artagnan Joly s’est fait complice des trois filets des siens. Dans le camp des Voltigeurs, Félix Lauzon a obtenu deux passes.

En tirs de barrage, des buts de Jimmy Huntington et d’Alexis Lafrenière ont lancé l’Océanic aux commandes. Joseph Veleno a riposté pour les Voltigeurs, mais Colten Ellis a ensuite résisté devant Nicolas Guay pour ainsi clore le débat.

Olivier Rodrigue. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

De retour à son poste après avoir raté le dernier match en raison d’une blessure mineure, Olivier Rodrigue a repoussé 22 des 25 rondelles dirigées vers lui. Ses coéquipiers ont décoché 39 tirs vers le filet défendu par Colten Ellis.

Plus tôt cette saison, l’Océanic (38-17-3-0) avait signé trois gains en temps réglementaire contre les Voltigeurs. Une situation qui n’inquiète toutefois pas Steve Hartley. «C’était des matchs très serrés, souvent décidés par un seul but d’écart. À la fin, c’est un détail qui a fait la différence. Encore ce soir, on a fait plusieurs bonnes choses. On méritait un meilleur sort, mais ça fait partie du hockey», a philosophé le pilote des Drummondvillois.

Les Voltigeurs (44-10-2-1) seront de retour devant leurs partisans dès samedi, à 15 h, pour y recevoir les Wildcats de Moncton (31-19-3-4). Le lendemain, les Saguenéens de Chicoutimi (30-20-3-4) seront de passage au Centre Marcel-Dionne à compter de 15 h.

«Ce sont deux autres bons tests qui nous attendent en fin de semaine. Moncton et Chicoutimi sont de bonnes jeunes équipes. Ils ont du talent et ils travaillent d’arrache-pied. De notre côté, on doit continuer de jouer à notre manière pour accumuler des points et se donner le meilleur classement possible en vue des séries», a conclu Steve Hartley.

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