Félix Pagé dépose une demande d’appel

Félix Pagé dépose une demande d’appel
Félix Pagé est coupable du meurtre de Roland Baker et d’outrage au cadavre. (Photo : Ghyslain Bergeron)

PROCÈS. Félix Pagé, reconnu coupable du meurtre de Roland Baker et d’outrage au cadavre, a déposé aujourd’hui un avis d’appel à la Cour d’appel du Québec.

Après s’être défendu seul pendant le procès, M. Pagé fait désormais affaire avec les avocats Jean-Pierre Gagnon et Ngoc Thang Nguyen qui ont déposé un avis d’appel d’une déclaration de culpabilité comportant uniquement des questions de droit.

«M. Pagé a déposé une demande d’appel. Après, ce sera notre travail de mettre en état un dossier. Ça prendra quelques mois pour produire un mémoire d’appel. Par la suite, une date sera fixée pour que mon client soit entendu à la Cour d’appel du Québec», a expliqué l’avocat Jean-Pierre Gagnon.

«La partie appelante soumet que des erreurs de droit ont été commises par le juge de première instance», peut-on lire dans le document d’avis d’appel.

Entre autres raisons, il est invoqué que l’assistance était inadéquate du juge Boucher envers Félix Pagé puisque celui-ci se défendait seul : «Le juge de première instance a erré en droit dans son devoir de fournir une assistance raisonnable dans la défense de la partie appelante, tout en s’assurant que ses droits à une défense pleine et entière et à un procès équitable soient pleinement respectés.»

L’avis d’appel mentionne également que «le juge de première instance a erré en droit en refusant d’ouvrir pour le jury le verdict d’homicide involontaire coupable.»

«Ce n’est pas parce qu’il dépose une demande d’appel que celle-ci sera acceptée», avait mentionné la procureure de la Couronne Magali Bernier en réponse à une question de la part des médias sur la possibilité de Félix Pagé d’aller en appel.

Rappelons que ce dernier a été déclaré coupable par un jury à la suite d’un procès qui s’est étiré sur plus d’un mois au Palais de justice de Drummondville. Le juge Alexandre Boucher a condamné, le 7 février dernier, le meurtrier à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 18 ans.

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