Des classes modulaires au coût de 5 M$

Des classes modulaires au coût de 5 M$
(Photo : Archives- Gracieuseté)

ÉDUCATION. Il n’y a plus de doute, dès septembre prochain, trois écoles de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) aménageront 28 classes modulaires. Une décision «temporaire» qui coûtera plus de 5 M$.

Lors de la séance des commissaires de mardi soir, un contrat a été octroyé à l’entreprise drummondvilloise Construction Allard d’une valeur totale de 5 123 730 $ avant taxes. Dès la rentrée scolaire 2019, 15 classes modulaires seront installées à l’école Jean-Raimbault, six à La Poudrière et huit aux Quatre-Vents.

Selon Lucien Maltais, directeur général de la CSDC, il s’agit d’un investissement nécessaire, vu l’augmentation continue de la clientèle. Le projet «pourrait» être financé par le gouvernement. «Nous en sommes à l’étape de ficeler le financement. Est-ce que ça sera à notre charge ou nous aurons l’appui du ministère ? Nous sommes en pourparlers, mais il se pourrait que nous devions assumer une partie des frais», a-t-il expliqué.

Ce dernier ne s’est pas caché en disant «que ce n’est pas une situation avec laquelle la CSDC est confortable». «Avant d’arriver à l’étape où on doit faire des classes dans les cafétérias et les gymnases, nous en sommes arrivés à cette solution», a-t-il mentionné.

Ce n’est pas le design qui sera à l’honneur, mais bien l’utilité des installations. «Des passages vont être créés pour que les élèves n’aient pas à sortir à l’extérieur en se rendant dans leur classe. Nous avons également fait le choix de climatiser les locaux pour assurer le confort de tous. Les classes seront tout de même très bien équipées, par exemple avec des tableaux blancs interactifs», a-t-il conclu.

Urgent besoin d’espace

Rappelons qu’en septembre dernier, la commission scolaire a procédé au dépôt d’une demande à la hauteur de 79 M$. La CSDC espère voir sa demande acceptée au printemps prochain afin de procéder entre autres à la construction de deux nouvelles écoles primaires et d’une école secondaire.

«J’ai eu plusieurs discussions avec notre ministre du Centre-du-Québec, André Lamontagne. Il suit de près nos projets d’agrandissement et il m’a même demandé des informations supplémentaires», a fait savoir Jean-François Houle, président de la CSDC.

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