Production de cannabis : «Le message est clair»

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Par Frederic Marcoux
Production de cannabis : «Le message est clair»
(Photo : Archives, L'Express)

JUSTICE. Pour avoir produit 700 plants de cannabis à Lefebvre, en mars 2017, Anthony Bergeron passera 11 mois et demi à l’ombre.

L’homme de 34 ans qui résidait à Saint-Hyacinthe avait avoué sa culpabilité le 31 juillet dernier. Au moment de son arrestation, en mars 2017, les policiers ont découvert 549 plants de cannabis dans une maison de Lefebvre et 700 autres plants dans le garage adjacent.

Son coaccusé, le Granbyen Patrick Borduas avait reçu sa sentence dans ce dossier, le 4 janvier 2018. Selon Énergie 92,1, Borduas avait alors écopé de trois ans d’une peine de trois ans de prison.

Le rôle d’Anthony Bergeron dans ce dossier se limitait toutefois à s’occuper de la plantation dans le garage.

«Suite à l’arrestation, monsieur s’est repris en main, a fait valoir son avocat, Me Jérôme Parenteau. Il avait perdu son emploi, c’est pour ça qu’il a eu l’appât du gain à ce moment-là. Il s’est replacé. Il a terminé ses études professionnelles et il s’est retrouvé un emploi. Monsieur travaille et il a un enfant.»

«Avez-vous quelque chose à ajouter, monsieur ?, a poursuivi la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec à l’endroit de l’accusé.  Le message est clair. Vous allez vous en souvenir… Vous allez en parler à ceux qui auraient la même idée que vous de se lancer dans la culture.»

La magistrate a ensuite entériné la suggestion commune de la défense et de la Couronne, le 15 février, au Palais de justice de Drummondville. Anthony Bergeron ne pourra pas posséder d’armes pour une période de dix ans.

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