Un bambin sauvé grâce à la réanimation cardio-respiratoire

Un bambin sauvé grâce à la réanimation cardio-respiratoire
La jeune fille avait déjà été réanimée à l’arrivée des ambulanciers. (Photo : archives)

SAUVETAGE. Une famille drummondvilloise a eu la peur de sa vie, dimanche dernier, quand son enfant de deux ans et demi a perdu conscience après s’être étouffé avec un fruit. Heureusement, la jeune fille a été sauvée par ses parents grâce au cours de réanimation cardio-respiratoire (RCR).

C’est lors d’un déjeuner au restaurant que la petite s’est mise à suffoquer après avoir mangé un morceau de cantaloup. Très vite, Maylissa Nadeau et son conjoint Marc-André Lamothe ont tenté d’aider leur jeune fille à retrouver son souffle. «Elle s’est mise à avoir de la difficulté et à râler. Nous avons tout de suite fait plusieurs manœuvres pour débloquer ses voies respiratoires, mais rien ne fonctionnait. Un autre homme a tenté à son tour, sans succès», a raconté Mme Nadeau lors d’un entretien téléphonique avec L’Express.

Voyant que l’état de sa jeune fille empirait, M. Lamothe a amorcé les manœuvres de RCR sur-le-champ. «Quand nous l’avons déposée, elle était rendue inconsciente et elle avait commencé à perdre des couleurs. Nous sommes tombés en mode RCR pendant que d’autres personnes appelaient les services ambulanciers. Nous lui avons fait les manœuvres pendant deux minutes, mais elle ne revenait pas», a poursuivi la mère de famille.

Heureusement, grâce aux différentes techniques apprises dans le cadre du cours sur la RCR, M. Lamothe a été en mesure de libérer les voies respiratoires de l’enfant. «Mon conjoint a eu le réflexe de lui ouvrir la bouche et d’essayer de lui retirer le fruit. Après quelques tentatives, elle s’est remise à respirer», a expliqué Mme Nadeau.

Quelques minutes après l’incident, les parents ont reçu l’assistance des services policiers et ambulanciers.

Voyant que la situation était revenue à la normale et que la jeune fille n’avait pas de séquelles de l’incident, la famille a obtenu l’autorisation des médecins pour retourner à son domicile quelques heures plus tard.

L’importance de la formation RCR

Même s’ils étaient déjà formés,  Maylissa Nadeau et Marc-André Lamothe avaient tous deux décidé de retourner suivre le cours sur la réanimation cardio-respiratoire, en décembre dernier, dans le but d’être «à jour» dans leur formation.

Force est d’admettre, deux mois plus tard, que c’est probablement ce qui a sauvé la vie de leur jeune fille. «Dès que c’est arrivé, nous avons eu un instant de panique, a-t-elle avoué. Cependant, nous sommes retombés en mode mécanique grâce à notre formation. Très vite, nous nous sommes rappelés de toutes les étapes à suivre».

D’ailleurs, Mme Nadeau croit qu’il est primordial de maîtriser les techniques de RCR afin de savoir comment réagir en pareille situation. «Ça peut arriver dans n’importe quel contexte! Moi, ça m’était déjà arrivée avec ma fille et mon conjoint a déjà retrouvé un collègue de travail en arrêt respiratoire. Il faut savoir quoi faire quand ça arrive et grâce au RCR, nous avons été capables de ramener notre petite», a insisté celle qui travaille en tant qu’éducatrice spécialisée.

Pour terminer, Mme Nadeau avait un message bien spécial pour les gens qui ont apporté leur aide lors de l’incident. «Une chance que nous avons eu de l’aide! Les gens ont été vraiment bons avec nous et nous avons géré la situation tous ensemble. J’en suis très reconnaissante», a-t-elle conclu.

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