Mission : unir les cœurs

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Par Marilyne Demers
Mission : unir les cœurs
Les personnes à la recherche de l’amour peuvent bénéficier d’un service personnalisé et confidentiel avec l’agence Cupidon. (Photo : Archives/Ghyslain Bergeron)

AMOUR. Les célibataires n’ont plus besoin d’attendre que les flèches de Cupidon touchent leur cœur pour tomber en amour. La Drummondvilloise Nathalie Pépin joue le rôle d’entremetteuse afin de former des couples.

Mariée depuis 30 ans, Mme Pépin a lancé l’agence Cupidon il y a un an pour permettre aux célibataires de Drummondville et des environs de trouver l’âme sœur à leur tour.

«J’ai parti ça avec une amie qui trouvait plus difficile de trouver la bonne personne. La génération qui est dans la quarantaine et la cinquantaine ne sort plus dans les clubs. Ils ont moins la chance de rencontrer quelqu’un», estime la femme de 51 ans.

Plutôt que de s’afficher sur un site de rencontres, Nathalie Pépin propose un service confidentiel et personnalisé. «Je reçois surtout des inscriptions de professionnels et de gens d’affaires qui préfèrent rester dans l’anonymat. Ce sont principalement des gens âgés entre 38 et 65 ans», indique-t-elle.

En plus de résider dans la région, les candidats doivent être âgés de 18 ans et plus, et surtout, être prêts à s’investir dans une relation sérieuse et à long terme. «Il y en a qui cherchent une aventure d’un soir. Ce n’est pas l’objectif», avise Nathalie Pépin.

Match parfait
Les personnes qui s’ajoutent à la banque de célibataires remplissent un questionnaire sur Internet. «Ils indiquent ce qu’ils veulent ou ne veulent plus dans une relation. Avec ça, je vais chercher parmi les inscriptions reçues quelqu’un qui correspond à leur demande», explique la mère de trois enfants.

Lorsque Nathalie Pépin croit avoir trouvé le match parfait, elle convie les candidats à une rencontre individuelle. «Comme ça, tu ne peux pas avoir de mauvaise surprise. J’ai beaucoup d’intuition», soutient-elle.

Les célibataires peuvent choisir leur forfait, soit voir la photo du prétendant ou de la prétendante avant la rencontre ou non. Sur les trois couples formés jusqu’à maintenant, un seul est encore en amour.

«Pour les deux autres, ça a fonctionné quelques mois, mais ça n’a pas été un match à vie», raconte la Drummondvilloise.

À l’approche de la Saint-Valentin, une trentaine de candidats, comme bien d’autres célibataires à travers le monde, attendent toujours de trouver la perle rare.

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