Le cinéma québécois c’est bon en…

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Par Jean-Pierre Boisvert
Le cinéma québécois c’est bon en…
Le maire Alexandre Cusson (en haut au centre) est entouré de nombreux créateurs, partenaires et gestionnaires des Rendez-vous Québec Cinéma à Drummondville. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

CULTUREL. Le cinéma québécois c’est bon en… c’est bon en salle!

Au-delà du slogan génial qui a été dévoilé ce matin en conférence de presse au pub La Sainte Paix, il y a les films, d’excellents films, qui seront présentés du 21 au 23 février prochain dans le cadre des 2e Rendez-vous Québec Cinéma à Drummondville.

La programmation sera axée sur la rencontre entre les artistes et artisans de l’industrie cinématographique québécoise et le public drummondvillois.

Durant trois jours, plusieurs lieux ciblés du centre-ville seront mis à contribution lors de l’événement. Le Cinéma Capitol, endroit phare du festival, sera l’hôte majeur de la programmation de 14 longs métrages et des rencontres après-séance avec les équipes des films qui y seront présentés. S’ajoutent aux projections en salle des activités à la Bibliothèque publique de Drummondville et des événements au Pub La Sainte Paix. Le retour des Rendez-vous jeunesse sur Grand Écran du Lab Québec Cinéma permettront aux jeunes de niveau primaire, secondaire et collégial d’interagir directement avec différents invités du milieu du cinéma québécois.

«Les Rendez-vous Québec Cinéma sont absolument ravis d’être de retour pour une deuxième édition à Drummondville. Le festival créera à nouveau des occasions uniques de rencontres entre nos créateurs et le public fervent de culture. Bravo à la Ville de Drummondville d’offrir un événement qui rapproche la population de son cinéma», a souligné la directrice Ségolène Roaederer.

Elle a résumé les principales activités de cet événement, à commencer par la soirée d’ouverture qui sera marquée par le film «Avant qu’on explose» réalisé par Rémi St-Michel et présenté en première drummondvilloise. L’histoire, d’après la bande-annonce, a le mérite d’unir un humour anticonformiste à une tendresse douce-amère. Ce film sera précédé du court métrage «La Porte» de la réalisatrice Anik Jean.

Les amateurs du 7e art auront droit aussi au plus récent film de Geneviève Dulude-De Celles, «Une colonie», tourné en partie à Drummondville.

Autre long métrage avec une couleur régionale, «À tous ceux qui ne me lisent pas», de Yan Giroux. Poète aussi essentiel que radical, Yves Boisvert, natif de L’Avenir (1950-2012), habite cet hommage sensible aux créateurs insolents et aux rebelles magnifiques qui bouleversent le quotidien et donnent l’envie de la liberté.

La «Disparition des lucioles», le beau film de Sébastien Pilote, ne manquera pas de ravir ceux et celles qui vont oser aller voir autre chose que des scènes de mitraillettes.

Il y a plusieurs autres films et on peut les consulter dans le programme qui peut être téléchargé sur le site de Québec Cinéma.

La Bibliothèque publique sera également mise à profit pour accueillir les installations de réalité virtuelle du festival alors que le Musée national de la Photographie présentera la Rétrospective plan large 1 et 2, une exposition de photos portant sur une dizaine de productions cinématographiques.

«Ces Rendez-vous du cinéma québécois créent une effervescence chez nous à Drummondville, a déclaré le maire Alexandre Cusson, et il est important que la culture fasse partie de l’offre événementiel».

Le porte-parole Patrick Huard, absent à la conférence de presse, sera présent à la soirée d’ouverture. Il avait un message à transmettre : «Vous voyez nos films, nous, c’est vous qu’on veut voir».

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