Un Drummondvillois se donne les moyens d’atteindre la LNH

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Par Frederic Marcoux
Un Drummondvillois se donne les moyens d’atteindre la LNH
Frédéric Lemay. (Photo : gracieuseté)

Rêver à la Ligue nationale de hockey (LNH) est une chose, se donner les moyens d’y arriver en est une autre. Le Drummondvillois Frédéric Lemay est directeur des opérations hockey du Beast de Brampton dans la ECHL dans l’espoir d’atteindre les plus hauts sommets de sa profession.

Après avoir terminé ses études collégiales en administration au Cégep de Drummondville, le passionné de hockey s’est dirigé à l’Université Brock, à St-Catharines, en Ontario, pour étudier dans le programme de gestion sportive. Un de ses modèles, le directeur général des Maple Leafs de Toronto, Kyle Dubas, avait lui aussi étudié dans le même programme de gestion sportive de l’institution, avant de devenir le plus jeune directeur général de la LNH.

«Mon but après le cégep était de pouvoir aspirer à une carrière dans le hockey, que ça soit comme recruteur ou dans la gestion. J’ai vu que Kyle Dubas avait étudié à Brock et ça m’a poussé à aller là», indique celui qui est devenu bilingue à la fin de son baccalauréat.

Alors qu’il étudiait à l’université, Frédéric Lemay a rencontré l’entraîneur-chef des Bulldogs d’Hamilton à l’époque, Sylvain Lefebvre, dans le cadre d’un stage en 2012, ce qui lui a ensuite permis de devenir statisticien à temps partiel pour l’organisation. Par la suite, il occupé le poste pour le club-école du Canadien de Montréal pendant quatre ans, en plus d’avoir un autre emploi pour l’entreprise de statistiques Stathletes. En 2017, le Drummondvillois a sauté sur l’occasion de devenir directeur des opérations hockey du Beast de Brampton dans la ECHL.

«J’ai commencé à être entraîneur vidéo durant les éliminatoires pour Brampton et j’ai travaillé pour eux à temps plein l’année suivante, explique Frédéric Lemay. On a plusieurs chapeaux à porter dans cette ligue. On est deux personnes qui s’occupent du volet hockey. Je dois gérer les salaires des joueurs, les déplacements sur la route, planifier les hôtels. C’est un travail varié. Ce que j’aime le plus, c’est l’évaluation des joueurs. On doit faire beaucoup de téléphones pour recruter des joueurs.»

Une équipe de la ECHL dispose d’ailleurs d’une masse salariale de 13 260 $ par semaine répartis entre les 20 joueurs de la formation.

Objectifs

Frédéric Lemay ne cache pas ses objectifs; à moyen terme, il aimerait décrocher un emploi dans la Ligue américaine de hockey pour se rapprocher de son rêve de travailler dans la LNH. Si un poste de recruteur ou d’entraîneur responsable du vidéo se présente l’an prochain, celui qui est âgé de 27 ans a l’intention de sauter sur l’occasion.

«Le conseil que je donnerais aux plus jeunes est qu’il faut y croire. Il faut voir le plus de matchs que tu peux, c’est comme ça que tu vas développer ton flair pour le recrutement. C’est tellement un petit milieu que tu peux te faire un réseau rapidement. Dans ce milieu-là, ça prend quelqu’un qui croit en toi au départ et ça te donne plus de crédibilité ensuite», soutient le principal intéressé, qui a également profité du support de l’agent de joueurs drummondvillois André Ruel.

«Mon rêve est de devenir directeur général dans la LNH. Ce n’est pas parce que tu n’as pas joué professionnel que tu ne peux pas rentrer là. Il y a des gens de différents milieux dans le hockey», souligne Frédéric Lemay.

Le Beast de Brampton est présentement au cœur d’une lutte serrée pour accéder aux séries éliminatoires de la ECHL.

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