«L’effet Yves-François Blanchet se fait sentir dans Drummond»

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Par Jean-Pierre Boisvert
«L’effet Yves-François Blanchet se fait sentir dans Drummond»
L’éxécutif du Bloc québécois de Drummond comprend plus de femmes que d’hommes. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE ­– Avec un nouveau conseil d’administration récemment nommé, le Bloc Québécois de Drummond s’active pour trouver le candidat qui portera les couleurs de l’équipe d’Yves-François Blanchet aux élections fédérales d’octobre prochain.

Et l’enthousiasme est de mise, selon le président du CA, Roger Pomerleau. «L’effet Yves-François Blanchet se fait sentir», clame-t-il en faisant référence au couronnement à la chefferie du Bloc de celui qui fut député drummondvillois et ministre dans le gouvernement du Parti québécois avant d’être chroniqueur à Radio-Canada.

«Nous savons qu’il ne se présentera pas dans la circonscription de Drummond, mais on en entend parler pas mal depuis sa nomination, autant chez les gens de notre région que chez les analystes des médias nationaux. On parle même d’une rencontre éventuelle avec le premier François Legault, ce qui serait dans l’ordre des choses compte tenu qu’Yves-François Blanchet fera tout pour défendre à Ottawa les dossiers du gouvernement de la Coalition avenir Québec s’il considère qu’ils sont une bonne affaire pour le Québec. C’est dans ce contexte que l’on prépare la prochaine élection», de faire valoir Roger Pomerleau.

L’ancien député du Bloc est d’avis que Drummond est prenable par plusieurs partis, y compris par le Bloc. Il souligne que deux personnes ont été identifiées jusqu’à maintenant pour éventuellement se présenter dans Drummond. «Nous attendons une réponse de l’une d’elles», dit-il, sans évidemment dévoiler son identité.

«Mais il n’y a pas que ça. Nous aurons un gros travail à faire en prévision de l’élection du 21 octobre 2019. Comme par exemple participer au prochain congrès national où nous commencerons à préparer la prochaine plateforme électorale. Ce rendez-vous pourrait avoir lieu les 23 et 24 février à Sorel mais ce n’est pas encore couler dans le béton. Il faut aussi ramasser les fonds nécessaires et former notre équipe électorale. Lorsque nous amorçons une levée de fonds, il faut savoir que les premiers 10 000 dollars s’en vont au national afin de contribuer aux dépenses de la campagne nationale comme les déplacements en autobus. Pour 78 comtés, ça fait un total de 780 000 dollars. La règle au fédéral dit que, si un parti récolte 10 % du vote, il a droit de se faire rembourser 50 % de ses dépenses. Pour une association locale pour celle de Drummond, si on atteint 10 % du vote, on a droit au remboursement de 60 % de nos dépenses. Pour le reste du financement, un parti peut emprunter. Dans notre cas, on ne va pas à la banque Royale. On va à la Caisse Desjardins. L’institution sait qu’il y a un risque mais elle regarde les sondages elle aussi et peut constater que le risque n’est pas trop élevé si on nous accorde 18 % des intentions de vote. Oui c’est déjà arrivé que l’on soit incapable de rembourser. Il faut alors entreprendre une nouvelle levée de fonds», de raconter M. Pomerleau.

L’assemblée générale annuelle du Bloc québécois s’est réunie dimanche le 20 janvier dernier. L’exécutif, qui est composé de plus de femmes que d’hommes, comprend Lise Julien (conseillère), Roger Pomerleau (président), Réjeanne Pelletier (conseillère), Ginette Laporte (trésorière), Louise Tessier (conseillère) et Claire Blais (conseillère), Robert Poisson (vice-président), Paul Chassé (conseiller ), et Paul-Émile Lupien (conseiller) et de Lamia Hadjimi (secrétaire).

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