«Ça me fait plaisir de retourner à Drummondville» – Gowan

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Par Jean-Pierre Boisvert
«Ça me fait plaisir de retourner à Drummondville» – Gowan
Gowan au piano (Photo : Gracieuseté)

Si vous aviez eu l’occasion de parler 15 minutes au téléphone avec Gowan, comme j’ai pu le faire un certain mardi après-midi, vous iriez le voir le 19 février à la Maison des arts de Drummondville.

C’est que l’homme est attachant, authentique, drôle, enjoué, pas du tout prétentieux. Sur scène, il est un fait admis que l’auteur-compositeur, pianiste et chanteur, est un formidable showman. Bref, c’est un artiste d’exception et, ce qui ajoute au plaisir, il ne cherche pas à le prouver à chaque fois qu’on lui demande de parler de lui.

Lawrence Gowan commence l’entrevue en parlant en français, ce qu’il fera de temps en temps au fil de notre conversation. «J’aime ça quand je parle en français et que les gens me comprennent, j’ai l’impression d’être plus intelligent, ce qui n’est pas vrai…» Bien sûr, l’Écossais qu’il est, né à Glasgow, résidant aujourd’hui à Toronto, sera plus à l’aise dans la langue de Sean Connery.

Mais qu’est-ce qu’un musicien de son calibre, qui mène une carrière solo flamboyante, avec une demi-douzaine d’albums, en même temps qu’il joue avec le célèbre groupe STYX, peut bien trouver de motivant à venir à Drummondville? «Hey oh, lance-t-il alors que je lui explique où se situe le patelin entre Montréal et Québec, je sais où c’est Drummondville. J’y ai joué plusieurs fois durant les années 80 et ça me fait vraiment plaisir d’y retourner. J’ai vu que j’avais une disponibilité entre deux shows de STYX et quand on m’a offert Drummondville, j’ai tout de suite accepté», de raconter celui qui est devenu le chanteur-claviériste du groupe STYX après le départ de Dennis DeYoung en 1999.

Il faut se souvenir que Gowan a été fort apprécié au Québec durant les années 80 et 90. C’est à Montréal que Criminal Mind est devenu numéro un au palmarès. Ce fut un naturel qu’il se joigne à STYX, un groupe fort apprécié des Québécois. Il s’est aussi mis en évidence en interprétant en français le classique du groupe Harmonium «Pour un instant».

Pour l’interprétation de plusieurs de ses classiques, dont Criminal Mind et Moonlight Desires, Gowan sera accompagné sur les planches de la Maison des arts par cinq solides musiciens : Terry Gowan (son frère, à la basse), Bob McAlpine (guitare), Ryan Bovaird (claviers), Shahi Teruko (choriste) et Todd Sucherman (batteur (également membre de STYX).

En tant qu’artiste solo, Gowan a lancé six albums studio dans les années 1980 et 1990, en plus d’une compilation de ses succès en 1997. Strange Animal, son deuxième album lancé en 1985 a été certifié triple platine au Canada et le vidéo «A Criminal Mind» a remporté un Juno dans la catégorie meilleur vidéo. En tant que membre de STYX, Gowan a enregistré quatre albums studio, trois DVD/Blu-Ray en spectacle et il a tourné dans le monde entier, jouant plus de 1600 spectacles avec le groupe.

Drummondville et Saint-Eustache sont les deux seuls endroits au Québec où se produira Gowan cette année.

 

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