POLITIQUE. Les membres de l’Association libérale fédérale de Drummond ont perdu leur présidente, Isabelle Marquis, mais ils gardent espoir que la réflexion amorcée par le maire Alexandre Cusson, sur une éventuelle candidature aux prochaines élections fédérales, se terminera par une réponse positive.
Celle qui avait accepté le printemps dernier la présidence de l’Association du Parti libéral du Canada dans Drummond a remis sa démission récemment, se limitant à déclarer : «J’ai laissé la maison en ordre et suis partie sans éclats».
C’est Me Jean Prince, vice-président, qui a accepté d’agir comme porte-parole. «Isabelle en fait beaucoup à travers ses différentes responsabilités, dont celles rattachées à sa fonction de conseillère municipale, et, de notre côté, on continue de travailler en vue du rendez-vous électoral d’octobre prochain», a-t-il indiqué à L’Express.
Me Prince ne cache pas que la candidature d’Alexandre Cusson, si elle devait de concrétiser, serait rassurante pour les libéraux de la région de Drummond.
«Bien que nous ne donnons pas notre préférence pour un candidat ou pour un autre, on doit admettre qu’Alexandre Cusson est apprécié à Drummondville et, en ce sens, nous l’appuyons», a-t-il souligné, conscient à l’instar de plusieurs observateurs que la circonscription de Drummond peut être considérée comme prenable par la majorité des principaux partis politiques. Selon lui, même le Bloc québécois, ravivé par la venue d’un nouveau chef, Yves-François Blanchet, peut aspirer à la victoire. «En ce qui nous concerne, nous avons une côte à remonter dans Drummond», a-t-il laissé tomber.
À la permanence du PLC à Montréal, on nous a fait savoir que : «un grand nombre de leaders communautaires de talent ont déjà communiqué avec le Parti libéral du Canada afin de manifester leur intérêt à devenir candidats de l’Équipe Trudeau dans Drummond». Jean Prince a dit qu’il n’a pas entendu parler de ça au niveau local. «Parfois, des rumeurs peuvent parvenir au national avant le local. Mais moi, je n’ai pas entendu d’autres noms».
Quant à la réflexion annoncée publiquement le 7 décembre dernier par Alexandre Cusson, le principal intéressé mentionne qu’il n’y a rien de nouveau de ce côté-là.
