La Commission scolaire des Chênes déplore cet accident

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Par Frederic Marcoux
La Commission scolaire des Chênes déplore cet accident
L'école Le Relais de Drummondville. (Photo : (Photo Ghyslain Bergeron))

RÉACTION. Tout en déplorant l’accident de Johanne Labonté, le directeur général de la Commission scolaire des Chênes, Lucien Maltais, a indiqué que la sécurité du personnel et des enfants fréquentant les établissement du territoire est une priorité.

«L’entrepreneur avait mis de l’abrasif le matin du 4 décembre. Par contre, la dame est tombée dans un racoin particulier. Ça aurait pris un membre du personnel pour mettre plus d’abrasif dans ce secteur-là», convient Lucien Maltais, directeur général de la Commision scolaire des Chênes.

Ce dernier a aussi indiqué que le personnel, s’il s’aperçoit que des plaques de glace sont présentes dans les cours d’école, peut épandre de l’abrasif.

«La sécurité des jeunes et du personnel de l’école est un élément prioritaire.On a fait des changements lors des dernières années. Lorsque l’entrepreneur voit que c’est glacé, il peut mettre du sel sans notre autorisation et nous assumons les frais. Le personnel des écoles a aussi à sa disposition de l’abrasif qu’il peut utiliser si la température est changeante. L’hiver, la température varie et ça peut arriver qu’il y ait des événements malheureux. On a l’impression que les écarts de température sont plus importants et on a une préoccupation de plus en plus grande pour la sécurité de nos cours d’école», a commenté Lucien Maltais, en précisant que la CSDC n’a pas l’intention de faire des économies en ce sens.

La cour d’école de l’école Le Relais. (Photo Ghyslain Bergeron)

Le directeur général assure qu’un suivi a été fait avec l’entrepreneur responsable du déglaçage de la cour d’école Le Relais. Questionné à savoir combien de chutes sont enregistrées chaque année au sein de la Commission scolaire, le directeur général a indiqué ne pas avoir l’information, étant nouvellement en poste.

Cependant, il n’est pas prêt à jeter le blâme sur l’entrepreneur considérant que la température peut compliquer le travail de tout le monde, en saison hivernale.

Enfin, Lucien Maltais affirme que les enseignants suppléants doivent être prêts à surveiller les enfants à l’extérieur au besoin et que la CSDC n’a pas évalué la possibilité de fournir des crampons à son personnel, comme c’est le cas dans la région de Montréal.

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