L’avenir de la région Centre-du-Québec : deux solutions pour le ministre Lamontagne

L’avenir de la région Centre-du-Québec : deux solutions pour le ministre Lamontagne
Lettre ouverte (Photo : Photo Deposit)

Comme nous le savons, la région Centre-du-Québec a été créée difficilement il y a 22 ans par des compromis qui se sont avérés futiles.

Soyons clairs : la région Centre-du-Québec n’a jamais existé, dans les faits. Même les météorologues de Radio-Canada et de TVA identifient le Centre-du-Québec à la ville de Québec et ses environs. Même le nombre de fonctionnaires provinciaux dans ladite région Centre-du-Québec a diminué de 1998 à 2018 passant de 627 à 607. Pendant ce temps, la région de Trois-Rivières s’assurait d’augmenter le nombre de ses fonctionnaires à 1467 en 2018. Leur prétexte: «on desserre aussi la région dite du Centre-du-Québec….

Au cours des 22 dernières années, la région de Trois-Rivières a démontré son incapacité à être équitable envers la région dite du Centre-du-Québec. Cette iniquité ne se retrouve pas que dans les services de santé. C’est du pareil au même en agriculture, en services communautaires, en environnement, en transport etc

Pour André Lamontagne (député de Johnson et ministre responsable de la région Centre-du-Québec NDLR) : il reste deux solutions, selon moi :

  1. Faire de la région Centre-du-Québec une vraie région avec des services régionaux et provinciaux présents comme dans les 16 autres régions du Québec;
  2. Reconnaître que la région dite du Centre-du-Québec n’a jamais existé et rattacher les 5 MRC de cette supposée région à d’autres régions, exemple :

    a) MRC Nicolet/Yamaska et Bécancour rattachées, comme elles le souhaitent depuis des décennies, à la région de Trois-Rivières;
    b) MRC de Drummond, Arthabaska et de l’Érable rattachées, en toute logique, à l’Estrie selon des objectifs bien précis, soient :

– Que les MRC soient traitées avec équité via l’implantation réelle de services à caractère régional à Drummondville et à Victoriaville, tout en prévoyant une participation équitable à la prise de décisions;

– Que les besoins de la population des MRC visées soient identifiés sous-régionalement;

– Que les solutions pour les MRC visées soient identifiés sous-régionalement.

Il faudra que le gouvernement du Québec planifie une implantation participative et un phasage acceptable par les parties selon un échéancier réaliste et avec un mode de rétroaction clair.

Il va falloir régler une fois pour toutes les malaises vécus à cause de la région de Trois-Rivières. La solution ne peut venir que du gouvernement du Québec et il est à espérer que le gouvernement actuel aura plus de courage que le précédent pour le mieux-être de la population.

Les tergiversations ont assez duré.

Pierre Levasseur

 

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