Maxime Boisclair en mode apprentissage

Maxime Boisclair en mode apprentissage
Maxime Boisclair. (Photo : Pascal Robert)

HOCKEY. Après une carrière de hockeyeur l’ayant mené jusqu’en France et au Kazakhstan, Maxime Boisclair est, depuis le début de la présente saison, entraîneur-adjoint pour les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec (LHMAAAQ).

Il y a maintenant six ans que Boisclair est entraîneur à temps plein. Depuis le début de la saison 2018, il est à l’emploi de l’Académie de hockey des pros, une entreprise située à Candiac qui est responsable de la gestion de la structure intégrée des Riverains du Collège Charles-Lemoyne.

Invité à entreprendre sa carrière d’entraîneur par Tommy Lafontaine, un ancien coéquipier chez les Cantonniers de Magog, cet emploi lui permet, jour après jour, de vivre de sa passion première, le hockey. «J’ai toujours voulu rester dans le hockey après ma carrière en tant que joueur. Ma blonde et moi ne savions pas si nous voulions retourner en Europe avec l’arrivée de notre petit garçon, et l’offre est arrivée au moment idéal. Je ne pouvais pas refuser ça», a-t-il avoué d’emblée.

Celui qui demeure toujours à Saint-Cyrille-de-Wendover est donc appelé à participer à quatre pratiques par semaine avec différentes équipes de la structure des Riverains, en plus de remplir ses nouvelles fonctions avec la formation du circuit Lévesque.

Avant de devenir entraîneur, Maxime Boisclair a connu toute une carrière dans la LHJMQ amassant 343 points en 334 matchs. Il a notamment marqué 70 buts lors de sa dernière saison avec les Saguenéens de Chicoutimi.

Malgré cet horaire chargé, l’ex-hockeyeur professionnel est catégorique : il ne changerait pas de métier pour rien au monde. «J’adore ce que je fais! Ce qui me passionne le plus, c’est la réception des jeunes. Je suis un bon pédagogue, je m’entends bien avec eux et j’aime leur transmettre mon savoir. Quand tu vois un jeune s’améliorer et réussir suite à tes conseils, ça n’a pas de prix», a-t-il exprimé avec enthousiasme.

Pour la suite des choses, Boisclair aimerait éventuellement obtenir une chance de se faire valoir en tant qu’entraîneur-chef dans la LHMAAAQ, mais il reste patient. «Dans les prochaines années, je voudrais avoir un poste en chef dans le midget AAA, mais je ne suis pas pressé. J’ai la chance d’apprendre avec d’excellents entraîneurs qui me donnent tous un peu de leur expérience. Quand je vais avoir ma chance d’être en chef, je vais être outillé pour réussir», a poursuivi celui qui a notamment travaillé avec Denis Francoeur, Sébastien Charpentier et Danny Groulx, pour ne nommer que ceux-là.

Finir sur une bonne note

Avec seulement dix victoires en 34 sorties, les Riverains ne connaissent pas la saison espérée. Toutefois, cette fiche n’empêche pas l’entraîneur-adjoint de rester positif dans l’analyse de sa formation . «On a eu une bonne réunion au retour de Noël et on a décidé de mettre notre première moitié de saison derrière nous. Quand on joue pendant 60 minutes, on est difficile à battre et c’est ce qu’on doit faire jusqu’à la fin de l’année», a-t-il admis.

Occupant présentement le 13e rang du classement général de la LHMAAAQ, les Riverains ont encore huit rencontres à disputer avant d’amorcer les séries éliminatoires.

Un retour avec le Brock ?

Questionné à savoir s’il pourrait revenir avec le Brock de Drummondville la saison prochaine, Boisclair s’est montré indécis. Même si le désir de jouer au baseball est toujours présent, le métier d’entraîneur laisse place à plusieurs impondérables. «Je parle souvent avec Mathieu Audet, mais c’est difficile de donner une réponse. En étant entraîneur, c’est difficile de savoir où je serai cet été et l’an prochain. Si j’y retourne, je veux être là à 100% alors je ne peux rien confirmer pour l’instant», a-t-il conclu.

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