Les voyages dans le sud sont toujours aussi populaires auprès des Drummondvillois. Depuis la fin des vacances des Fêtes, la demande se fait sentir.
Bien que le lendemain du jour de l’An représente toujours une période occupée pour les agences de voyages de la région, l’hiver hâtif et la situation économique de la Belle province ont eu leur mot à dire cette année.
«Le voyage va avec l’économie, l’économie québécoise est bonne donc ça nous aide à avoir une bonne année, pointe le directeur général de Voyage Louise Drouin, Christian Guillet. L’hiver a commencé plus tôt cette année et ça n’a pas vraiment arrêté depuis la première neige du 16 novembre. Les gens y vont d’une décision émotive dans ce temps-là. Il y a une année où on n’avait pas eu de neige en décembre et ç’a été plus difficile.»
La République dominicaine, Cuba et le Mexique sont des pays qui ont toujours la cote auprès des Drummondvillois. Christian Guillet informe aussi que le Panama et Cayo Santa Maria sont des destinations particulièrement populaires cette année. Il observe que de plus en plus de Drummondvillois voyagent et qu’ils sont mieux informés qu’à ses débuts dans le domaine en 1985. Plusieurs réalisent une escapade deux fois par année, ce qui représente un défi pour les agences qui souhaitent satisfaire un client en quête d’une nouveauté.
«Presque tout le monde peut voyager, ça s’est démocratisé, constate le directeur général. Ce n’est plus seulement pour une élite. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les prix. Avec Internet, les gens sont très renseignés sur les destinations et sur les événements qui se produisent dans les différents endroits. Ils font un choix plus éclairé que dans le passé. Ils savent ce qu’ils veulent.»
Forte demande
Quelques minutes avant de servir un autre client, la conseillère en voyages de l’entreprise Voyage Vasco, Annie Pauzé, a dressé un bref portrait de la situation. Après une période tranquille pour l’entreprise cet automne, les voyageurs sont nombreux à demander les services de l’agence de voyages.
«Janvier et février, c’est le temps le plus fort pour nous, mentionne Annie Pauzé. On est débordé présentement. Je dirais que c’est à peu près toujours comme ça à cette période de l’année. On a vraiment senti davantage de demandes à partir du 3 janvier, on est parti en grand. On n’a pas beaucoup de temps et nous avons beaucoup de travail.»
