Une année de transition à Saint-Guillaume

Jean-Claude Bonneau
Une année de transition à Saint-Guillaume
Le maire Robert Julien. (Photo : Photo L'Express, Ghyslain Bergeron)

SAINT-GUILLAUME. Si 2018 devait être une année de continuité, dans la consolidation, à Saint-Guillaume, le maire Robert Julien la qualifie plutôt d’une année de transition, étant donné que la petite municipalité a été aux prises avec un mouvement de personnel administratif assez important.

Selon le maire Julien, il y a eu plusieurs dossiers importants qui ont mérité des suivis mais les membres du conseil municipal ont dû prendre les bouchées doubles pendant plusieurs mois, tout simplement pour que l’appareil municipal continue de bien fonctionner.

«Il a fallu investir beaucoup d’énergies pour pallier à quelques départs au niveau du personnel administratif. Un départ était prévu mais d’autres nous ont vraiment pris par surprise. En l’espace de quelques semaines, Saint-Guillaume a perdu sa directrice générale, sa directrice adjointe et son inspectrice en bâtiments. Ces départs ont mis une pression additionnelle en début d’année. On ne remplace pas des gens de confiance qui ont beaucoup de connaissances en l’espace de quelques jours ou de quelques semaines. Pendant un certain temps, tous les membres du conseil ont dû s’investir mais, fort heureusement, nos démarches ont été bénéfiques», soutient M. Julien.

Quelques bons dossiers

Comme le mentionnait le premier magistrat, quelques bons dossiers ont tout de même retenu l’attention des membres du conseil municipal.

Concernant le fameux dossier de la fibre optique, pour ne pas dire l’épineux dossier, les travaux se sont poursuivis en 2018. On se rappellera que Maskatel avait obtenu le contrat pour Saint-Guillaume et que les travaux pour desservir toute la municipalité devaient être complétés en 2018. «Ces travaux ne sont pas tous terminés, malheureusement. Il y a beaucoup d’intervenants dans ce dossier qui traîne depuis plus d’un an et demi. La travaux devraient cependant être complétés d’ici quelques semaines ou quelques mois, à la suite d’ententes que Maskatel a signées avec Hydro Québec et Bell pour l’utilisation des poteaux», précise le maire Julien.

L’usine de filtration a également attiré l’attention étant donné que le conseil municipal a dû bouger plus rapidement que prévu pour répondre à la demande de l’entreprise Agrilait. Des correctifs mineurs ont été apportés à l’usine de filtration pour pallier cette demande. La municipalité en a aussi profité pour faire une étude portant sur la capacité de ses puits. «L’eau est une ressource importante et si nos puits ne sont pas en mesure de nous fournir l’eau nécessaire, il ne faut pas attendre pour mettre de l’avant un plan B», ajoute M. Julien qui a précisé que quelques travaux sont également à faire à l’usine d’épuration des eaux.

Quant au projet de la caserne incendie, il est toujours à l’étude mais les coûts sont importants.

«Cette année, on a vraiment priorisé nos actions en fonction des besoins de la population. On a pédalé à contre-courant, mais ce contexte a permis de regrouper davantage les membres du conseil. On aurait peut-être pu aller plus vite mais il était préférable de prendre un peu plus de temps dans certains dossiers», affirme le maire.

L’an 2

S’il faut en croire Robert Julien, l’an 2 de son mandat pourrait amener d’autres très bonnes nouvelles.

-Le conseil municipal devrait signer sous peu l’entente avec Agrilait, ce qui se veut un point important pour l’économie de la municipalité.

-Saint-Guillaume pense également à la mise à jour de son usine de filtration et par le fait même à son usine d’épuration des eaux et espère trouver une façon de valoriser davantage les boues usées.

-Pour se conformer à la loi sur l’environnement et pour éviter le rejet des eaux pluviales dan le sanitaire, on pense à certaines infrastructures pour les résidences plus isolées.

-Saint-Guillaume possédant un sol agricole parmi les meilleurs au Québec, le secteur résidentiel est très restreint. La municipalité veut s’assurer d’offrir tous les services aux quelques terrains disponibles à la construction.

-Tout en gardant un taux de taxation abordable, la municipalité aimerait se doter d’un budget «voirie» intéressant pour 2019.

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