Le GARAF transformera une sablière en érablière

Le GARAF transformera une sablière en érablière
Depuis octobre, les élèves du GARAF participent à la restauration d’une sablière en érablière.   (Photo : gracieuseté)

GARAF. Sollicité par l’entreprise en construction RGC, le GARAF, un programme particulier en environnement et conservation de la biodiversité de l’école Jean-Raimbault, s’est joint au projet de restaurer une ancienne sablière en érablière.

«L’entreprise RGC aurait pu décider de planter des pins à coût moindre. Toutefois, ils ont décidé de restaurer l’ancienne sablière, située sur le boulevard Tourville, en érablière et ainsi maintenir les terres agricoles qui sont à proximité», a expliqué Pablo Desfossés, fondateur du GARAF. Ce dernier a vu dans ce projet une opportunité de développer les apprentissages de ses élèves à travers leur implication dans la restauration de la sablière.

Le mandat de GARAF, en totalité financée par RGC, est de faire l’inventaire de 8000 arbres, d’entretenir l’érablière et de leur permettre de croître et de conserver la biodiversité sur le site. La première sortie sur l’érablière a eu lieu en octobre dernier et le projet s’échelonnera sur plusieurs années.

L’entreprise RGC poursuivra les travaux de plantations avec le GARAF en plantant dans les prochaines années plus d’érable afin d’atteindre un total de 100 000.

Un lieu d’apprentissage hors du commun

«C’est un terrain d’apprentissage unique pour le GARAF. Par exemple, nous avons remarqué la présence de plusieurs nids de micromammifère, tels que des souris. Cela présage une problématique à long terme, car les souris grugent les arbres. Le GARAF a donc un nouveau mandat de favoriser la prédation dans le but de maintenir l’équilibre. Nous allons aménager des milieux pour les belettes, les renards ou encore des oiseaux de proie», a fait savoir le professeur de sciences pour préciser les mandats que peuvent avoir les élèves du GARAF.

La Commission scolaire des Chênes estime qu’environ 300 élèves, des niveaux primaire et secondaire, pourront participer à cette initiative, chaque année. À la suite aux résultats de l’automne 2018, Pablo Desfossés a souligné que des démarches sont en cours pour démarrer un projet semblable en Montérégie, soit à la commission scolaire de Saint-Hyacinthe.

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