Anthony Gosselin veut revenir en force l’an prochain

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Par Frederic Marcoux
Anthony Gosselin veut revenir en force l’an prochain
Anthony Gosselin. (Photo : Frédéric Marcoux)

La deuxième saison de l’ancien des Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue canadienne de football (LCF), Anthony Gosselin, ne s’est pas déroulée comme il l’espérait avec le Rouge et Noir d’Ottawa.

Rencontré lors de la journée portes ouvertes de l’équipe de football des Voltigeurs de Drummondville, Anthony Gosselin s’est confié à L’Express. Après avoir perdu du poids, lors de la dernière saison morte, celui qui évolue principalement sur les unités spéciales n’a pas connu les succès qu’il souhaitait. Il a d’ailleurs disputé six des 18 parties de son équipe

«Mon année ne s’est pas passée comme je voulais, concède Anthony Gosselin. Il y a eu des blessures en défensive et l’équipe a dû mettre des joueurs canadiens en défensive. La LCF, c’est beaucoup une histoire de ratio entre les joueurs canadiens (et les joueurs internationaux) et ça ne m’a pas aidé. J’ai eu un mauvais match au début de l’année et on m’a tassé pour des nouveaux.»

Pour connaître du succès sur les unités spéciales, l’athlète âgé de 26 ans convient qu’il devra afficher davantage d’agressivité sur les unités spéciales. Malgré la tournure des événements sur le plan individuel, Gosselin se plaît à Ottawa. Son équipe s’est inclinée en finale de la dernière coupe Grey aux dépens des Stampeders de Calgary, alors qu’il était contraint de jouer un rôle de spectateur.

«De vivre le fait d’évoluer pour une des meilleures équipes de la LCF, c’est le fun. La raison pour laquelle j’ai choisi de jouer à Drummondville au niveau collégial et à l’Université de Sherbrooke ensuite, c’était pour gagner une coupe pour une équipe qui ne l’a jamais gagné. Je suis arrivé l’année après la première victoire de la coupe Grey d’Ottawa, mais j’espère pouvoir en gagner une.»

Dernière année de contrat

Le footballeur d’Otterburn Park en sera à sa dernière année de contrat avec le Rouge et Noir en 2019. Il espère être en mesure d’impressionner sur les unités spéciales pour décrocher un nouveau contrat à Ottawa.

«Ça me stresse parce que c’est l’année où il faut prouver ta valeur et ce que tu es capable de faire, mais je pense que je leur ai montré dans les derniers matchs de la saison que je mérite ma place avec l’équipe», souligne celui qui a porté les couleurs des Voltigeurs de 2010 à 2013.

Anthony Gosselin compte poursuivre sa carrière professionnelle pendant quelques années encore. Il aime particulièrement l’esprit de famille au sein du Rouge et Noir.

«Je connais plusieurs joueurs qui jouent dans d’autres équipes qui me disent que c’est business, business et que le monde parle juste de ça, mais la réalité au Rouge et Noir est qu’on se fait beaucoup de fun, soutient le principal intéressé. Quand c’est le temps de pratiquer et de jouer, on est à notre affaire, mais tout ce qui est autour de ça, on a du plaisir, un peu comme c’était aux niveaux collégial et universitaire. Je n’ai pas vraiment vu de différence, même si on est payé pour faire ça.»

De beaux souvenirs

Anthony Gosselin ne manque pas une occasion de se présenter au Cégep de Drummondville. Il garde de très beaux souvenirs de ses années au Centre-du-Québec.

«C’est au cégep et à l’université que tu forges tes plus beaux souvenirs, insiste celui qui deviendra père en avril prochain. La plupart de mes bons chums de gars viennent du Cégep de Drummondville. Même si on ne se voit pas souvent parce qu’on est un peu partout, chaque année, on passe une soirée ensemble dans le temps de Noël pour se faire un souper des plus caloriques qu’il n’y a pas avec les recettes Tasty.»

La double vie d’un footballeur professionnel

Anthony Gosselin passera la saison morte avec sa copine à Sherbrooke. Il tentera de trouver un emploi pour l’occuper lors des prochains mois, après ses séances d’entraînement. Le principal intéressé travaillait comme livreur, à la fin des dernières saisons.

«J’aime ça être livreur, tu es dans l’auto à écouter de la musique. C’est relax et c’est un peu comme une double vie. C’est niaiseux, mais c’est le fun livrer du bonheur aux clients qui sont contents d’avoir leur poulet, lance-t-il avec le sourire. Je ne veux pas avoir un travail stressant, parce que six mois par année avec le foot, c’est déjà assez stressant comme ça.»

À la fin de sa carrière, Anthony Gosselin aimerait continuer à gagner sa vie grâce au football, en tant qu’entraîneur. Il ne se voit pas sortir ce sport de sa vie.

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