COMMUNAUTÉ. Depuis l’année dernière, la famille Francoeur participe aux Paniers de Suzie, une activité qui leur permet non seulement d’aider des gens dans le besoin, mais aussi d’inculquer la valeur d’entraide à leurs deux petites filles, Julianne et Maèlie.
C’est Eric Provencher, directeur de district chez Maxi et ami de la famille, qui a approché la famille Francoeur pour savoir si elle était intéressée à participer à cette toute nouvelle activité. Pour Mélanie Boutin et Daniel Francoeur, la réponse était évidente. «Dès qu’il (Eric) nous en a parlé, nous avons décidé d’embarquer dans le projet pour en faire partie. Pour nous, c’est naturel de le faire et de redonner, parce qu’on a la capacité de le faire. Ce faisant, on peut mettre un peu de joie dans ces familles qui ne l’ont pas facile», a révélé M. Francoeur lors de son entretien téléphonique avec L’Express.
D’ailleurs, cette famille drummondvilloise n’a pas hésité à partager ses impressions et à inviter les gens à participer, elle qui a réussi à amener trois nouvelles familles cette année. «On essaie de trouver d’autres personnes de notre entourage qui aimeraient participer aux Paniers de Suzie parce que c’est une belle cause. Nous en avons amené quelques-unes cette année et on peut déjà confirmer qu’au moins deux autres se joindront à nous en 2019. On espère que ça continuera d’avoir un effet exponentiel», a poursuivi le père de famille.
Une aide directe à des gens de chez nous
Pour la famille Francoeur, l’activité des Paniers de Suzie aide à remettre les choses en perspective et à se mobiliser pour les moins fortunés. «En participant à cette activité, on peut apporter une aide concrète et directe à ces personnes qui en ont besoin. C’est quand on participe à des activités comme celle-là qu’on se rend compte qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pense. Il faut être conscient de ce qui se passe autour de nous et apporter notre aide», a observé Daniel Francoeur.
Sans trop de surprise, ce dernier avoue aussi que la livraison des paniers de Noël laisse toujours place à des moments très émotifs. «Même si on leur apporte de l’aide, les gens ne réagissent pas tous de la même manière. C’est difficile pour eux, mais on voit dans toujours cette joie dans leurs yeux qui nous démontre qu’ils apprécient le geste et qu’on leur apporte un peu de bonheur», a raconté celui qui compte bien poursuivre cette tradition en compagnie de sa famille.
À l’image de son ami Eric Provencher, M. Francoeur invite les Drummondvillois à encourager cette cause et à participer à l’événement, dès l’an prochain. «C’est une expérience extraordinaire que toutes les familles devraient pouvoir vivre. Il faut continuer, parce que grâce à tous les donateurs et les bénévoles, ces familles peuvent passer un temps des fêtes un peu plus jovial», a conclu Daniel Francoeur.
