Le Challenger à Drummondville pour au moins trois ans

Le Challenger à Drummondville pour au moins trois ans
Le coprésident du tournoi Alain Caillé et Richard Quirion, de Tennis Canada, ont signé l’entente sous les yeux du maire Alexandre Cusson et de Martin Tourigny, de la Banque nationale. (Photo : Jonathan Habashi)

TENNIS. Le Challenger Banque nationale est à Drummondville pour y rester. Tennis Canada a annoncé une entente de partenariat d’une durée de trois ans avec le comité organisateur de l’événement, mardi, en conférence de presse.

Concrètement, cette entente signifie que la fédération canadienne de tennis injectera un peu plus d’un demi-million de dollars dans la réalisation de ce tournoi au cours des trois prochaines années. La compétition drummondvilloise célébrera son cinquième anniversaire du 11 au 17 mars 2019, au centre de tennis intérieur René-Verrier.

«Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur un comité organisateur qualifié, passionné et engagé comme celui de Drummondville. Les trois coprésidents, leurs nombreux comités et les centaines de bénévoles travaillent sans relâche à la réalisation de ce tournoi, qui est vite devenu un incontournable pour les amateurs de tennis», a affirmé le directeur des tournois chez Tennis Canada, Richard Quirion, en soulignant le soutien indéniable de la Ville de Drummondville et des nombreux commanditaires.

«Pour nous, c’est toute une marque de confiance de la part de Tennis Canada, a renchéri le coprésident Alain Caillé. Richard parle de notre passion. Eh bien, il peut être assuré qu’un appui de cette nature va en assurer la continuité!»

Un tableau principal de 48 joueurs

D’autre part, en raison de la réforme du circuit des Challengers récemment annoncée par l’Association de tennis professionnel (ATP), le tournoi drummondvillois fera désormais partie de la catégorie «ATP Challenger 80». Ainsi, le gagnant héritera de 80 points au classement de l’ATP. L’événement sera doté de bourses totalisant 54 160 dollars américains et inclura l’hébergement des joueurs à l’hôtel.

«Une récente étude a démontré que les joueurs professionnels peinaient à gagner leur vie convenablement, notamment en raison des coûts élevés reliés au voyagement. Les récents changements apportés par l’ATP me rendent confiant : une liste relevée de joueurs s’inscrira au tournoi de Drummondville», a fait valoir Richard Quirion.

En mars dernier, la finale du tournoi drummondvillois avait opposé l’Américain Denis Kudla au Français Benjamin Bonzi. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

En raison de cette nouvelle structure des tournois Challengers, la compétition se déroulera sur une période sept jours (du lundi au dimanche) plutôt que huit comme l’an dernier. Le tableau principal comptera 48 joueurs en simple (comparativement à 32 dans le passé) et 16 équipes en double (sans qualifications). Le tableau de qualifications en simple sera limité à quatre joueurs.

Par ailleurs, le comité organisateur réfléchit présentement à la mise en place d’une activité de type «pro-am» lors du week-end qui précédera le tournoi.

Le 20 000e spectateur attendu

Signe de l’engouement envers le Challenger, la cinquième édition permettra d’accueillir rien de moins que le 20 000e spectateur. Les organisateurs prévoient également franchir le cap des 400 000 utilisateurs de la webdiffusion en direct. Rappelons qu’en mars dernier, une foule record de 5586 fervents de tennis avait assisté aux matchs tandis que la webdiffusion a attiré 76 522 personnes.

«Ce sont des chiffres exceptionnels pour un tournoi de niveau Challenger. Par ailleurs, le fait que les billets soient bientôt en vente démontre aussi tout le sérieux de l’organisation. Certains tournois professionnels ne sont pas prêts aussi tôt», a souligné Richard Quirion.

De son côté, Alain Caillé a rappelé qu’au cours des quatre dernières années, le tournoi a accueilli gratuitement 4300 élèves de cinquième et sixième années des écoles primaires de la région.

«Nous prévoyons en accueillir 1200 en 2019. Quand on fait le calcul, ça équivaut à une contribution d’environ 25 000 dollars dans notre milieu, au bénéfice de nos jeunes. C’est sans oublier que nous avons remis plus de 10 000 $ à la collectivité, que ce soit en bourses à la relève, en équipements ou en dons. Et nous y sommes toujours parvenus en assurant la bonne santé financière de l’événement», a-t-il précisé, en soulignant que le processus de sélection visant à honorer un bâtisseur du tennis drummondvillois est déjà amorcé.

Vendus à un coût unitaire variant entre 7 $ et 30 $, les billets seront en vente à compter du 1er décembre. Des forfaits seront également disponibles au coût de 50 $ pour les moins de 18 ans et de 110 $ pour les adultes. Notons que les 48 loges corporatives ont déjà trouvé preneurs.

Les billets sont disponibles via le web (challengerbanquenationale.com), par téléphone (819-475-2206) ou encore en personne au club de tennis intérieur René-Verrier.

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