Défi emploi : déjà des promesses d’embauches

Défi emploi : déjà des promesses d’embauches
Fatima Zahra Zaki a profité de cette journée pour rencontrer les gens de CGI et obtenir une promesse d’embauche. (Photo : Mathieu Fontaine)

EMPLOI. Quelques heures seulement après leur arrivée à Drummondville, quelques-uns des travailleurs, dont les immigrants venus de Montréal pour le Défi emploi ont déjà obtenu une promesse d’embauche. C’est le cas de Fatima Zahra Zaki, une analyste en technologies de l’information d’origine marocaine.

Fraîchement résidente permanente canadienne, Mme Zaki est venue au Québec dans le but de trouver un travail stable, dans un milieu de vie qui lui convient.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’a pas hésité une seconde lorsqu’est venu le temps de s’inscrire à l’activité organisée par la Société de développement économique de Drummondville (SDED). Ainsi, elle a pu reprendre contact avec les gens de CGI, une compagnie qu’elle connaissait déjà très bien. «Je suis venue avec la ferme intention de rencontrer CGI en premier lieu, car j’ai travaillé pour eux au Maroc. Après quelques minutes de discussions, j’ai obtenu une promesse d’embauche et je pense que ça augure bien», indique-t-elle.

Même s’il reste plusieurs détails à régler avant de confirmer le tout, Mme Zaki se dit très enthousiaste à l’idée de s’installer à Drummondville, une ville qui répond à tous ses critères de sélection. «Mes démarches se focalisent sur mes besoins personnels, lance-t-elle.  Je crois que cette ville peut m’offrir exactement ce que je veux. Je recherche un milieu de vie paisible où j’aurai de la stabilité et un travail agréable», ajoute-t-elle.

De plus, elle croit que les régions québécoises comme le Centre-du-Québec ont tout pour plaire aux nouveaux arrivés en sol québécois. «Lorsque je suis partie du Maroc, je savais que je ne voulais pas habiter à Montréal. C’est vrai que 86 % des immigrants décident de s’y installer, mais je pense que les régions offrent aussi de belles opportunités avec un style de vie beaucoup plus agréable. Drummondville est à proximité des grands centres et cela me permettrait de visiter mes amis lors des week-ends tout en habitant dans un lieu paisible», précise celle qui résidait dans la métropole de Casablanca avant d’immigrer au Canada.

Marion Montagu (à gauche) et Geneviève Bilodeau (à droite) n’ont pas hésité une seconde lorsqu’est venu le temps de proposer du travail à Mme Zaki.

Une organisation «parfaite»

Aux dires de Fatima Zahra Zaki, l’activité organisée par la SDED a permis à 250 immigrants de découvrir la Ville de Drummondville dans des conditions idéales. «C’était vraiment parfait! Il y avait une excellente organisation pour tout le déroulement de la journée. Notre animateur s’est assuré que toutes les questions soient répondues et qu’on ne rate aucun détail sur notre route. Je crois que ç’a été apprécié de tous», assure-t-elle.

En plus des nombreuses activités prévues, les participants ont pu compter sur l’appui des membres de la Société de développement économique de Drummondville tout au long de la journée. «Les gens de la SDED sont présents pour nous. Dès que j’ai reçu ma promesse d’embauche, je suis allé les voir pour discuter de mon potentiel déménagement à Drummondville. On a échangé sur les différentes habitations disponibles, sur mes besoins essentiels et plus encore. Ils vont aussi rester en contact avec moi pour s’assurer que tout se passe comme je l’ai anticipé», soutient celle qui prévoit continuer à se perfectionner en poursuivant des études universitaires au Québec.

Certes, plusieurs étapes restent à être franchies avant d’officialiser son entrée en poste, mais cette journée aura permis à Mme Zaki de visiter Drummondville et de dénicher un emploi qui lui convient.

Si tout se déroule comme prévu, elle pourrait intégrer ses nouvelles fonctions dès le 3 décembre, après quoi son mari viendrait s’installer avec elle, lui qui est toujours à l’emploi du côté du Maroc.

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