Un Drummondvillois en prison pour quelques mois

Un Drummondvillois en prison pour quelques mois
Éric Leclerc Ménard accompagné de son avocat Me Dubois. (Photo : (Photo : Frédéric Marcoux))

JUSTICE. Le Drummondvillois Éric Leclerc Ménard a été condamné à une peine de prison de six mois moins un jour, vendredi, au Palais de justice de Drummondville, pour avoir participé à de la production de cannabis et pour en avoir eu en sa possession, dans le but d’en faire le trafic.

Le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec a entériné la suggestion commune de la défense et de la Couronne dans ce dossier. Les faits reprochés remontent au 29 septembre 2016. Après avoir survolé le territoire de la MRC de Drummond, dans le cadre de l’opération cisaille, les policiers ont vu des plants de cannabis. Ils ont ensuite été en mesure d’installer des caméras de surveillance pendant trois jours à l’intérieur de la plantation. Les autorités ont observé des employés quitter la plantation tard le soir pour se rendre au 1297, 10e rang à Wickham.

Après avoir obtenu un mandat de perquisition, les forces de l’ordre ont découvert du cannabis séché dans la maison, dans la grange et dans le garage à cette adresse. Plusieurs éléments reliaient Éric Leclerc Ménard à la plantation. Son ADN a été retrouvé sur une casquette dans le garage, ainsi que sur une lampe frontale saisie à la plantation, tout comme sa roulotte et son camion qui étaient sur les lieux au moment de la perquisition.

Le Drummondvillois âgé de 33 ans n’avait pas d’antécédents judiciaires en semblable matière. Éric Leclerc Ménard a avoué avoir été employé par un groupe d’individus pour récolter les «cocottes». Sa conjointe enceinte venait de perdre son emploi à l’époque, le Drummondvillois éprouvait alors des problèmes financiers.

Les autorités avaient saisi plusieurs milliers de plants de cannabis sur le territoire de la MRC de Drummond, en septembre 2016, dans le cadre d’une importante opération policière qui visait à freiner l’expansion, la production et le trafic de cannabis au Québec.

Partager cet article