CYCLOCROSS. Pour une troisième année de suite, Drummondville recevait une étape de la Coupe du Québec de cyclocross Maglia-Rosa. En plus de cette course, les organisateurs avaient aussi le mandat d’accueillir le championnat québécois de cette discipline. Au total, plus de 400 athlètes provenant de partout au Québec étaient présents au parc des Voltigeurs pour tenter de remporter les grands honneurs.
«C’est très rare qu’on ait deux sanctions en même temps. On voit que la fédération a confiance en nous. Les gens viennent de partout dans la province pour participer à nos courses. Lentement mais sûrement, le cyclocross gagne en popularité», affirme Jean-Marc Coutur, l’organisateur principal de l’événement.
Toujours selon M. Coutur, le cyclocross est la meilleure façon de terminer la saison du cyclisme. «Le cyclocross est la jonction parfaite entre le vélo de route et le vélo de montagne, lance-t-il. En fin d’année, les cyclistes n’ont pas envie de partir sur la route ou dans les bois pendant une journée complète. À la place, ils vont faire du cyclocross où les courses sont de courtes durées, mais très intenses», ajoute celui qui fait également partie du club Cyclocross Drummond.
Ainsi, la journée de samedi a été consacrée au championnat québécois où les athlètes de sept catégories différentes prenaient le départ entre 10 h et 16 h. Le gagnant de chaque classe a donc été proclamé champion de la province, rapportant le maillot de la victoire avec lui.
Quelques Drummondvillois étaient en action lors de cette journée, dont Jonathan Boisvert. Celui qui en était à une troisième participation à l’événement n’a d’ailleurs pas déçu avec une 16e position dans la catégorie maîtres 40-49 ans, franchissant la ligne d’arrivée en 52 minutes et 5 secondes.
Finalement, lors de la journée de dimanche, plusieurs coureurs étaient de retour en action pour participer à la septième étape du championnat Maglia-Rosa, une série québécoise ouverte aux participants de tous les niveaux.
À quand le championnat canadien?
Encore une fois cette année, le parcours drummondvillois s’est attiré les éloges de plusieurs participants présents. D’ailleurs, Sylvain Beaudoin, coordonnateur pour la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), n’hésite pas à prendre la piste de cyclocross du parc des Voltigeurs en exemple lorsque vient le temps de bâtir d’autres sites de compétitions. «Le parcours représente exactement ce qu’on veut avoir partout au Québec! Il est vraiment complet, tant au niveau de la configuration que de la difficulté», indique-t-il.
Aux dires de Jean-Marc Coutur, la piste de 2,7 km pourrait même éventuellement recevoir des compétitions nationales. «Nous aimerions recevoir un championnat canadien dans les prochaines années et le parcours correspond exactement à ce qui est requis. Les gens peuvent se placer au centre du parcours et voir l‘entièreté de la course. Par contre, il nous manque quelques installations pour répondre à tous les critères de sélection. Nous aimerions entamer des pourparlers avec la Ville pour voir si le tout serait possible», précise-t-il.
Pour l’instant, une chose demeure certaine : les organisateurs souhaitent le retour d’une compétition à Drummondville pour une quatrième année consécutive. «Nous allons tout faire pour avoir un événement en 2019. Nous avons deux mandats cette année et je crois que c’est de bon augure pour la suite des choses. Il y a des plus en plus d’adeptes du cyclocross et nos courses sont toujours plus populaires. Nous en faisons un événement festif, auquel il est plaisant de participer, tant en tant qu’athlète qu’en tant que spectateur», conclut Jean-Marc Coutur.
