Miguel Plante gagne le prix de la meilleure réalisation pour Cliché

Miguel Plante gagne le prix de la meilleure réalisation pour Cliché
Miguel Plante (Photo : Gracieuseté)

CINÉMA. Alors qu’il participait à la Course des régions pancanadienne, le jeune Drummondvillois, Miguel Plante, s’est vu remettre le prix de l’Émergence de l’Inis et le prix de la meilleure réalisation d’Unis.TV pour son court-métrage d’horreur Cliché.

«Je suis sur un petit nuage. C’est un grand sentiment d’accomplissement de voir que ton film plait à des gens influents dans le milieu cinématographique», a commenté le réalisateur de Cliché. Les courts-métrages de fiction de La Course des régions pancanadienne 2018 étaient présentés devant jury le 25 octobre dernier au Théâtre Granada de Sherbrooke. Grâce aux prix qu’il a remportés, Cliché sera diffusé, à compter de l’année prochaine, sur Unis.TV pendant un an. De plus, le cinéaste aura accès à des formations à l’Institut national de l’image et du son (Inis).

«Je crois que le jury a apprécié mon film, car j’ai osé aller à l’encontre des codes. En effet, je critiquais les failles des films de genre, alors que Cliché est lui-même un film de genre. Bref, j’y ai mis de ma folie», a raconté Miguel Plante.

Un tournage à l’eau

«C’était un tournage tout croche. La veille, j’ai dû écrire un nouveau scénario parce que certaines scènes devaient être tournées dans une chaloupe, au milieu d’un lac, et qu’il y avait des orages. Je ne voulais pas blesser les membres de mon équipe, surtout qu’ils étaient tous bénévoles», a-t-il ajouté à la blague. Le réalisateur a dû faire preuve de débrouillardise pour surmonter tous les imprévus. Le tournage du film d’horreur s’est déroulé sur deux nuits, dans un chalet éloigné.

Après avoir filmé les scènes s’en est suivi un mois «intense» de montage. «J’avais une équipe de postproduction incroyable pour m’aider là-dedans. Par exemple, quelqu’un a composé toutes les musiques qui se retrouvent dans mon film», a expliqué M. Plante. Celui qui représentait le Centre-du-Québec parmi la douzaine de finalistes avait à peine plus d’un mois pour soumettre son court-métrage. Ce n’est pas par hasard si le concours se nomme «la course» des régions.

Également, le court-métrage d’horreur fera partie de la compétition du festival Fantasia, présenté à Montréal l’été prochain. «Pendant la prochaine année, je veux faire voyager mon film et l’envoyer dans une cinquante de festivals à travers le monde», a conclu Miguel Plante.

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