Lannïck Dinard : honnêteté, transparence et intégrité

Lannïck Dinard : honnêteté, transparence et intégrité
Lannïck Dinard. (Photo : (Photo : Ghyslain Bergeron))

ÉLECTIONS. Du Congo à Chesterville, après un long périple, Lannïck Dinard souhaite faire la différence dans sa communauté à titre de député, le 1er octobre prochain.

Le candidat de Québec solidaire (QS) dans la circonscription de Drummond—Bois-Francs réside à Chesterville depuis deux ans. Sa mère était originaire de Boucherville, tandis que son père, un Breton, a travaillé comme capitaine fluviale. Avant de quitter l’Afrique dans sa jeunesse, il a vu à quel point les ressources naturelles de la région ont été «pillées». À ce moment, un désir de faire une différence sur le plan environnemental est né dans le cœur du sexagénaire. Après un passage à Montréal, il est tombé en amour avec le Centre-du-Québec.

«Il y a une qualité de vie de grande qualité. Le paysage est magnifique. Il y a plein de choses à développer et il y a un plein potentiel ici qui est génial, d’expliquer celui qui est géographe de formation et qui détient un doctorat à la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal. […] Montréal ce n’était pas une vie pour moi. On ne vit plus on survit. La ville a été mal gérée avec la magouille.»

Lannïck Dinard a également complété un baccalauréat en géographie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avant de réorienter sa carrière pour devenir ébéniste à Chesterville. Il a senti le besoin de se présenter en politique, puisqu’il voulait changer les façons de faire.

«Tanné du manque de franchise»

«J’étais tanné du manque de franchise des politiciens, de confier Lannïk Dinard. Ils ne sont pas francs. En tant que citoyen qui fait de la politique, je souhaite demeurer dans la franchise en ne bernant pas les gens. C’est n’importe quoi présentement. On donne des bonbons à gauche et à droite à ses amis.»

Le candidat qualifie de «politique tribale», les façons de faire des précédents gouvernements qui cherchent, selon lui, «à diviser les régions en petites tribus». À ses yeux, il est essentiel que les régions s’entraident pour affronter certains problèmes collectivement.

«Il faut changer le paradigme pour les régions présentement et c’est Québec solidaire qui peut le faire, soutient celui qui est âgé de 65 ans. Je plains la jeunesse. Les jeunes devraient s’inquiéter avec tout ce qui arrive présentement.»

Lannïk Dinard veut que la population puisse expulser un élu, s’il ne fait pas le travail. Celui qui se décrit comme un rassembleur a l’intention de redonner du pouvoir à la population le 1er octobre prochain. S’il est élu, il compte consulter la population sur le terrain régulièrement pour la représenter adéquatement.

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