Tétreault et Roy réitèrent leurs engagements

Tétreault et Roy réitèrent leurs engagements
En plus d’aborder quelques thèmes de la plate-forme du PQ, les candidats Jacques Tétreault et Diane Roy ont répondu aux questions des militants du parti. (Photo : Jonathan Habashi)

ÉLECTIONS. Les candidats du Parti québécois (PQ) dans les circonscriptions de Johnson et de Drummond/Bois-Francs, Jacques Tétreault et Diane Roy, ont entamé le dernier sprint avant l’élection du 2 octobre en abordant quelques thèmes de la plateforme nationale qui leur tiennent à cœur, en début de semaine, lors d’une conférence de presse tenue dans leurs locaux de la rue Heriot.

Devant les médias locaux ainsi que plusieurs militants du parti indépendantiste, Diane Roy s’est d’abord attaquée à la question de la réussite scolaire en rappelant la promesse du PQ d’ajouter 2,3 milliards $ pour la rénovation et la construction d’écoles.

«À Drummondville, on m’a dit que ça fait longtemps que la Commission scolaire des Chênes attend pour des écoles primaires et secondaires. Avec le PQ au pouvoir, les commissions scolaires auront plus d’autonomie pour planifier et accélérer leurs projets. Si, en tant que société, nous jugeons prioritaire d’assurer la réussite de chaque enfant, nous devons leur fournir des écoles saines. C’est la moindre des choses», a lancé la femme d’affaires de 51 ans d’entrée de jeu.

«De plus, grâce à notre loi bouclier de protection budgétaire pour les services en éducation, à l’enfance et à la protection de la jeunesse, ces services directs aux élèves ne pourront plus faire les frais des humeurs des prochains gouvernements, a-t-elle poursuivi sous les applaudissements des militants. Le nombre d’orthopédagogues, de psychologues et d’orthophonistes deviendra incompressible. Les enfants en profiteront et les enseignants seront enfin épaulés convenablement dans leurs tâches.»

Travailleuse autonome en soins de santé, la candidate péquiste a également répété ses engagements en ce qui concerne les aînés. «Dans le cadre de mon travail, je vois ce qui se passe dans les hôpitaux. J’utilise mon temps pour aider les aînés. Je m’engage à approfondir ma connaissance des conditions de vie des aînés et à poursuivre mes visites dans leurs milieux de vie afin d’améliorer de façon très appréciable leurs accès à des soins de qualité», a-t-elle affirmé, en se disant par ailleurs fière des engagements du PQ au sujet de la parité hommes/femmes en politique.

«Notre planète est un grand village»

De son côté, Jacques Tétreault s’est attardé à la question du nationalisme économique, en rappelant notamment deux priorités du PQ : celle de renforcer la mission de la Caisse de dépôt et placement du Québec et celle de lutter contre l’évasion fiscale et le recours aux paradis fiscaux. «Par exemple, notre parti veut rendre les subventions de l’État conditionnelles à un engagement, de la part des entreprises, de maintenir des activités économiques au Québec, en incluant une clause de remboursement», a-t-il souligné.

Spécialiste de la question environnementale, M. Tétreault a réitéré la volonté du PQ de faire face aux changements climatiques. «Comme société, on a beaucoup de défis de développement technologique devant nous. Par exemple, la tornade qu’il y a eu récemment à Gatineau nous a rappelé à quel point on est fragiles comme humain. On a souvent l’impression que l’on contrôle tout, mais en réalité, on ne contrôle pas grand-chose. Il va falloir développer des nouvelles façons de faire face à ces changements-là et à leurs effets», a expliqué ce biologiste de formation et enseignant à la retraite.

«Notre société est basée sur l’argent, mais elle devrait être basée plus sur l’humain. On vit tous sur la même planète et on respire le même air. Notre planète est un grand village. Enfin, au PQ, on a réalisé ça et on l’a intégré dans le programme du parti. Dans chacun des titres de la plate-forme, il y a un lien avec l’environnement. Dans ce programme, on est capable de faire des liens avec tout, avec chaque facette de l’environnement», a-t-il ajouté en répondant à une question d’un militant sur ce sujet.

Par ailleurs, Jacques Tétreault est revenu sur le thème des organismes communautaires, lui qui a longtemps œuvré en collaboration avec ce milieu.  «Avec la législation sur le cannabis qui s’en vient, ça va exacerber les problèmes de santé mentale. Il va falloir beaucoup d’aide sur le plancher. Par exemple, à Drummondville, dans le quartier Saint-Joseph, il y a une population plus pauvre qui a besoin de support. Les mieux placés pour donner ce support, ce sont les gens du communautaire.»

Enfin, M. Tétreault a rappelé qu’au sein d’un gouvernement péquiste, 60 millions $ seront ajoutés annuellement dans les ressources pour la déficience intellectuelle et pour le trouble du spectre de l’autisme. «Plusieurs organismes communautaires souffrent de sous-financement. Pour prendre soin des gens les plus vulnérables de notre société, il est primordial de mieux financer les organismes communautaires et de soutenir le déploiement de logements supervisés. Nous appuyons aussi la mise en place d’équipes multidisciplinaires pour les personnes vivant avec un handicap qui restent chez elles.»

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